Mon humble avis, la solution 1 est la moins bonne : dès que tu choques, tu perturbes ton écoulement laminaire, et effectivement tu fais lever le nez du flotteur, et tu alourdis tes appuis sur l'arrière. Le flotteur tape plus (tu perds en contrôle sur plan agité), et tu mets de la trainée sur l'aileron. Au global, tu perds en vitesse/glisse avec cette solution. Pour accélérer il faut garder le flotteur à plat et conserver l'appui sur l'avant.
De toutes façons, sur les voiles avec un creux très prononcé et bloqué sur l'avant (c'est le cas de mes Challenger Sails Aero+), j'ai constaté que ca ne servait quasi à rien d'ouvrir pour gérer les claques (solution 1). On est toujours aussi mal, ça tire toujours autant. Ca n'est pas le cas sur d'autres voiles de slalom que j'ai testée ou possédées, qui permettent la solution 1, cad réguler en mettant la voile un peu dans le lit du vent (North Ram 2014, mes Naish Stealth 2009, ma Blade 2010...), un peu comme le permettent les voiles de vagues (sans être à ce niveau de on/off bien sur).
Avec mes CS Aero+, je suis contraint à la seconde solution. Quand je suis surtoilé, j'allonge mes bouts de harnais (ça me permet un vrai gain en contrôle). En acceptant l'accélération dans les rafales et en abattant dans la risée (si le plan d'eau le permet !), en ouvrant le bras avant (verticaliser le gréement au niveau du mat), ça réduit la pression dans la voile (vent apparent plus dans le nez) et rend la planche plus aérienne (tout en la maintenant à plat). Si le plan d'eau ne le permet pas et que c'est l'explosion garantie si j'abats, je n'ai plus que le cap serré pour conserver du contrôle (et là le pb c'est quand il faut rentrer à la plage ou au port en abattant arg
).
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Laurent - Challenger Sails France -
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