Première compète de sup pour moi apres 1 mois et demi de pratique.
Mon objectif était simple : terminer la course car jamais je n'avais fait jusque la 13 kilomètres.
Je couche la veille à Royan chez mon frère ou ma belle soeur aura fait comme à son habitude un superbe repas. Comme ils y avaient des invités, le vin (francais, espagnol, italien) coule à flot.
Je termine le repas par une superbe mousse au chocolat dont elle à le secret.
Donc pas les meilleurs conditions pour préparer une telle course.
Du coup le lendemain je ne prend pas de petit déjeuner excepté une bouteille de badoie que j'emporte avec moi.
Je profite du trajet avec l'embarcadère pour faire des exercices d'assouplissement.
Apres une matiné pluvieuse, il fait un grand beau temps. Je suis comptant la veille, d'avoir découpé ma combi corsaire aux jambes et aux bras.
Nous voici arrivé sur le lieu de depart.
On se jette à l'eau au fur et à mesure. L'eau est encore super bonne. Je part sans nourriture et boisson, ayant fini ma bouteille de badoie juste avant de me mettre à l'eau.
Une fois sur la planche j'enleve mon haut de combi pour n'avoir que le lycras sur le corps. J'ai laissé la balise de détresse sur le bateau vu le temps qu'il fait.
Le plan d'eau est calme, malgré cela mon équilibre sur la planche est précaire, surement le stress.
Je reste en queue de peloton pour embeter personne.
Voila le depart, tous le monde part à fond la caisse et deja apres 2 ou 3 minutes de course les premiers sont tres loin. Je me dis qu'il serait bien que je m'exite un peu, chose que je fais sans que cela change énormément la situation.
Je suis obligé de pagayer 90% du temps coté droit, mon coté le plus faible et ma pagaie qui est hyper rigide me fatigue énormément les épaules et les muscles. Bon je ne suis pas super affuté non plus il faut bien le dire aussi.
Le vent commence à se lever un peu et j'arrive de temps en temps à partir en surf sur une dizaine de mètres.
Il faut aussi éviter les grosses méduses qui sont juste sous la surface de l'eau.
J'arrive à doubler vingt cinq concurrents environ. J'aimerai bien leur faire un signe amical, mais le moindre geste parasite risque de me foutre à l'eau.
Ma première chute arrivera à environ 500 mètres de la ligne d'arrivée, et ma deuxième chute à 499 mètre de la ligne d'arrivée. Deux concurrents en profite pour me passer. Ahhh les gredins.
Les derniers 500 mètres sont plus dure, le plan d'eau est assez merdique, clapeau croisé et la fatique commence à se faire sentir. De plus mes deux chutes ne m'ont pas hyper conforté sur mes facultés d'équilibre.
Je passe la ligne content.
En regagnant le bord, j'arrive à choper un jolie surf puis me vautre lamentablement.
La je m'appercois qu'il y a un truc qui cloche, ma planche se trouve bien loin de moi. Effectivement le leech s'est détaché de la planche.
Nager avec un leech au pied et une rame, c'est pas hyper pratique, donc ma planche s'en va petit à petit vers le bord, poussé par le vent, impossible de la ratrapper. Meme Manaudou n'y serait pas arrivée, peut etre sa soeur en dos crawler avec le leech sur sa poitrine. On ne le sera jamais.
Je regagne la plage apres 5 minutes environ de natation, finalement pas dans l'anonymat le plus totale, car des personnes s'interessent à mon sors.
Cela aurait pu etre plus folklo s'il m'était arrivé la meme chose plus au large. Un homme à la mer, avec un leech au pied et une rame, cela ne se voit pas hyper bien.
Au final je fini 78 sur 92 classés.
Je t'acherai de faire mieux la prochaine fois.
Cela me rappelle ma première Etape du Tour Gap - Alpes d'Huez en 2006 ou j'avais aussi comme objectif de terminé. J'avais fini 3000 sur 6000 en passant 20 minutes au restaurant au sommet du Lautaret. Bien m'en a pris car en bas à Bourg d'Oisan c'était l'écatombe pour la monté de l'Alpes. Il faisait plus de 40° à Bourgs, j'ai passé bien 10 minutes le corps entier sous un torrent tellement il faisait chaud. Les virages de l'Alpes étaient remplies de coureurs assis sur le rebord de la route, à l'agonie. Finalement je grimpe bien l'Alpes puisque je fais dans les 1000 premiers la monté.
En 2011, ma troisième Etape du Tour, je terminerai 380 sur 9000 participants pour l'étape Issoire St Flours, avec une température de 3° au sommet du Puy Mary. J'aurai pu faire encore mieux si je n'avai pas attendu mon copain pendant plus de 70 kilomètres.
Donc l'année prochaine cela va peter.
Un regret quand meme, ne pas avoir pu faire l'épreuve de windsurf, car j'adore toujours ce sport.
Jacques
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