verhaeghe a écrit:
francois a écrit:
Etant données les grosses différences au niveau des pinces d'une voile à l'autre (marques/modèles, mais aussi entre surfaces d'une même voile), je suis pas persuadé que mettre un poids au milieu (ou appliquer une pression aux deux extrémités) revienne au même que l'effet de la voile sur le mât.
Je suis désolé mais le mode de déformation principale du mat lors du gréage est bien du flambement.
En navigation, c'est toujours du flambement principalement sur lequel tu rajoutes des efforts de flexion (wish, fourreau)
+1 avec Antoine.
La flamme du mat, c'est pour s'accorder avec les côtes de la voiles :
rond de guindant +ou- progressif.
La flexion, qui est variable suivant l'endroit choisi, sert à l'utilisation lors des bouffes, du pomping.
Autre paramètre : l'énergie enmagasinée pour le retour de puissance post-bouffe.
Mais, c'est clair que flamme et flexion sont très lièes, à la construction.
Le retour de patate post-bouffe, ou au pomping (le truc le plus important à mon avis) ne peut s'étudier qu'en dynamique, et non en statique.
Attention, le boulot de JC est nickel, à mon avis pour expliquer la gueule à terre de telle ou telle association mat-voile. Mais, le ramage ne se rapporte pas au plumage. Une conclusion définitive ne se fait que sur l'eau, d'un laboratoire où A² se fight contre son clone ; quasi-impossible.
Plus sérieusement, en fonction du lieu où on navigue( vent peu ou très irregulier ), de son niveau/gabarit, de son budget, de ses opportunités d'achat, de son éthique vis à vis des marques, on peut choisir des associations curieuses ET efficaces.
Le bouleau de JC est une étape pour établir son arme locale.