Après un retour à la version 2.7, GpsarPro passe à une version 3.3 avec l'introduction de cartes en provenance d'Open Street Maps.
Le projet OpenStreetMaps fonctionne sous licence Creative Commons, et, j'espère ne pas me tromper cette fois, est compatible avec une intégration à un logiciel autonome (contrairement à GoogleMaps qui n'est pas autorisé hors site web)
Il ne s'agit pas de photos "satellite", mais de cartes créées à partir de données vectorielles, amassées de façon bénévole (mais souvent de façon très détaillée) par des volontaires utilisant leurs propres relevés GPS pour enrichir les cartes.
http://www.openstreetmap.org/
Les cartes que l'on obtient se concentrent donc sur les voies de circulation et le contour des côtes. C'est manifestement moins adapté que les vues satellite pour une pratique en mer, mais ça permet déjà de situer immédiatement une trace, et par ailleurs cela peut permettre de vérifier et d'affiner de façon rapide et précise le calibrage manuel d'une carte issue d'une image jpeg.
Le fonctionnement dans GpsarPro est pratiquement inchangé par rapport à ce que j'avais fait dans la version 3.2 pour les GoogleMaps.
Un ajout cependant : lorsque l'on fait un pavage automatique, il y a le choix entre le mode "parcimonieux", qui ne fait un pavage que des zones où passent les trajectoires, et le mode "complet", qui fait un pavage complet du rectangle dans lequel s'inscrivent les trajectoires. Lorsqu'un pavage automatique (complet ou parcimonieux) induit la création de plus de 80 pavés, il est rejeté et un message apparaît. En effet, au-delà de cette valeur, l'application est trop ralentie. Il convient alors de choisir une résolution plus faible (des pavés plus larges) avant de recommencer.
Il est possible de mixer les résolutions, par exemple en faisant un pavage complet en basse résolution, puis en lançant par dessus un pavage parcimonieux sur les trajectoires. Cela permet de combiner une vue large complète, et une vue zoomée précise, quand le focus se trouve sur une trajectoire.
Yann