Aileron CHOCO FINS en G10 vous connaissez ?
La marque fait une entrée en douceur dans le monde très fermé des faiseurs de lames. Pari difficile en effet, les 4 ou 5 gros fabricants sur le marché ont atteint un niveau de qualité et de performances assez impressionnant. Mais tout cela a un prix parfois exorbitant. Les funboarders le savent bien car ils ne sont pas tous des coureurs sponsorisés, alors autant faire un choix approprié.
La gamme CHOCO FINS se décline en plusieurs modèles dont la finition, il faut l’admettre, est irréprochable. Le fabricant est resté sobre en terme de déco, cependant, la housse est bluffante par son imprimé, entre peau de vache et peau de zèbre !
C’est donc les lames de slalom et de « speed » dont nous allons évoquer quelques paramètres qui vous permettront de choisir le format idéal sans vous ruiner.
Le MACH 2
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Il est nécessaire, avant d’attaquer les trajectoires les plus radicales, de vérifier dans quel type de configuration vous devrez placer vos appuis. Ce sera utile lorsque vous solliciterez de bonnes accélérations des changements de direction et une vitesse maximum (paramètre lié au gabarit du rider). Précision des trajectoires et vitesse sont au rendez-vous sans qu’il soit utile d’exercer une pression excessive, ce qui rend incontestablement le flotteur très vivant. Par ailleurs, cette caractéristique permet de maintenir une assiette très stable aussi bien au travers qu’au largue. Réputé lame dédiée au programme speed, vous n’aurez donc aucun mal à bien marcher à l’abattée dans une gamme de vent étendue, y compris lorsque le plan d’eau est clapoteux. Appréciable et peut-être pas aussi évident avec une lame plus droite.
Cet aileron sera donc plus destiné aux riders qui naviguent en glisse, ils n’auront pas à gérer les décrochements préjudiciables aux trajectoires. A cela deux raisons : la portance bien dosée au regard de la construction et la capacité à ne jamais saturer et ce, à condition de solliciter la lame dans les hauts régimes avec une contrainte modérée. La conception du bord d’attaque étant ce qu’elle est, on ne sera pas en recherche de puissance maximum pour remonter au près. En effet, l’interaction du profil assez fin et la conception de l’outline, apportent surtout une réponse intéressante et attendue dans le programme de cet aileron, bords abattus et sessions de vitesse.
Destiné aux bons pratiquants qui ne veulent pas se ruiner, cet aileron solide et bien conçu est un excellent compromis ; performance, confort, facilité d’accès. Monté sur des flotteurs de 75 à 85 litres, il vous permettra de rivaliser très honorablement dans les conditions de vent médium à fort selon votre gabarit. Il conviendra également aux voiles de 5.5 à 6.5 m2, ce qui en fait tout de même, pour un prix très raisonnable, un aileron qui présente des qualités incontestables dont la plage d’utilisation est remarquable.
Le FIREBLADE
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Autant le dire tout de suite, le FIREBLADE n’est ni plus ni moins qu’un tout terrain du slalom. Il ravira les long-riders autant que les slalomeurs de down wind, avec ceci en plus qu’il se place dans le segment des ailerons champion du cap dans toutes les conditions !
Comme son petit frère le MACH 2, il se glisse dans une housse à peau de bestiole et se monte dans le boîtier au millimètre près. Doté d’une finition irréprochable, il se présente comme une lame très rassurante capable de vous sortir d’affaire dans les molles aussi bien que dans le chantier.
Un poil plus couché que le MACH 2, il présente des caractéristiques presque similaires en termes d’outline, ce qui lui confère une souplesse d’utilisation très agréable. Il faudra toutefois appuyer un peu plus fort sur les jambes dans le chantier afin d’obtenir de la puissance lors du passage dans la vague. On obtient une stabilité directionnelle très bonne et facile à tenir, ce qui génère une assiette stable et un peu moins physique que celle développée par les ailerons de pur slalom. Facile dans les courbes et le clapot vous n’aurez pas à vous soucier des manœuvres de transition. Le Jibe est un jeu d’enfant et le départ au planning facilité par la portance de cette lame au profil un peu plus épais que celui du MACH 2.
Du point de vue des caractéristiques dynamiques, le FIREBLADE, délivrera des accélérations assez franches et saines, l’aileron ne décroche pas en dépit d’une certaine raideur. Le flex tout en étant modéré, génère une puissance suffisante pour accélérer en libérant la carène de l’effet de frottement. Le constructeur a trouvé un bon compromis de fabrication, en effet le flex et le twist combinés à une portance élevée, procurent une vitesse très intéressante à l’abattée et une capacité à remonter au vent du meilleur niveau.
Destiné à des flotteurs de slalom moins radicaux que ceux dédiés à la course, c’est un régal de confort pour les flotteurs de 75 à 85 litres et les voiles de 5.5 à 6.5m2. Les modèles plus grands peuvent néanmoins parfaitement convenir aux coureurs, particulièrement aux gabarits un peu plus lourds.
Sam
Nouméa
