oui enfin comme d'habitude c'est plus compliqué que ça, si le vent était parfaitement laminaire en effet ça se résumerait à un compromis cap/vitesse facile a calculer et on serait tous champions du monde.
une rafale a généralement une direction différente du vent établi, continuer dans une adonnante ou au contraire ne pas hésiter a virer dans une refusante si on estime sa durée suffisamment rentable peut faire gagner pas mal de terrain.
de plus au sein du même rafale la direction n'est pas constante, elle a tendance a s’étaler en patte d'oie, suivant comment on la chope elle peut donc commencer par une refusante pour se terminer par une adonnante (par rapport à la rafale elle-même, pas du vent établi hein).
bien connaitre le plan d'eau est aussi très utile, en particulier sur les plans d'eau intérieurs où il y a des effets de cote assez marqués, comme ici à hourtin par thermique il y a une grosse refusante près de la rive ouest, il vaut mieux aller rapidement la chercher tribord (donc sans trop caper) pour ensuite remonter serré sur bâbord. dans les années 80 en d2 j'en ai atomisé quelques un à lacanau grâce à la pointe du tedey, malgré une vitesse bien inférieur
même dans le cas d'un bord basic au travers, jouer avec les adonnantes et refusantes fait aussi gagner quelques longueurs (hein pascal

). la ligne droite est rarement le trajet le plus rapide...