francois a écrit:
Yann FRA-5 a écrit:
ThierryP a écrit:
Il est vraiment dommage que le Comté de Maui (qui est anti-windsurfers) ait refusé de donner l'autorisation que se tienne un Défi Wind là-bas; avec les stats de vent en juin et juillet, époque où on y trouve des centaines de funboarders venus du monde entier, l'évènement serait absolument géant!
Pour le Defi à Hawaii il semble que cela soit un peu plus compliqué que cela et en tout cas il semble que ca n'est pas juste du propre fait du "comté de Maui" pour des raisons de caprices anti-windsurfer !
Si tu plantes le parcours sur le North shore, genre à Kanaha, cela peut vite devenir un vrai carnage vu le clapot, les tortues et autres

mais au sud à Kihei où c'est tout plat, c'est peut-être plus simple. Le vent y est (beaucoup) plus fort aussi, même si irrégulier. Aucune idée des à-côtés éventuels en revanche.
A Kihei, si le vent est aussi irrégulier, c'est qu'il est le plus souvent de terre (cross-offshore); donc là, ce serait vraiment dangereux, car si tu casses et que tu n'aies pas la chance (il faut un gros coup de bol) d'atterrir sur Molokini ou Kaho'olawe, on ne retrouvera pas ton corps. En plus, il n'y a pas les emplacements de parking pour accueillir le nombre de véhicules correspondant à une course de 150 concurrents ou plus.
Sur le North Shore, dès que tu t'éloignes à 300 m. du bord (ce qui serait le cas), il n'y a plus beaucoup de tortues, et beaucoup moins de clapot.
La sécurité, c'est un argument bidon. La réalité, c'est qu'il y a parmi les locaux (donc, ceux qui votent pour élire le conseil municipal et le maire de Maui), beaucoup plus de pêcheurs qui accusent les windsurfers de faire fuir le poisson, que de windsurfers. Une grande partie des windsurfers à Maui sont des touristes (y compris des américains qui viennent du continent). Les élus agissent pour faire plaisir à leurs électeurs, et se faire réélire; voilà pourquoi ils sont anti-windsurfers. Il suffit de discuter 5 minutes avec les funboarders locaux pour savoir comment ça se passe. Ou de voir un seul pêcheur à la ligne planter 4 cannes dans le sable à l'endroit précis où on met à l'eau, alors que 30 mètres plus loin, il n'y a aucun véliplanchiste. Ou d'avoir vu un chasseur sous-marin faire surface et lancer sa flèche sur un véliplanchiste qui avait dû passer trop près de lui (la flèche s'est plantée sur le flotteur, 20 cm devant le pied de mât).