Sportivement :- On a quand même le droit d'être un peu frustré par le fait qu'une seule manche ait péniblement été terminée. Si la 2ème avait pu aller au bout, le résultat aurait déjà pas mal évolué !
- Mais la météo fait partie de notre sport, c'est clair.
- Et c'est bien qu'il y ait au moins une épreuve qui soit courue dans des conditions lites, ce sont quand même les conditions qu'on a le plus de chance de trouver sur beaucoup de nos spots.
- On ne peut pas dire non plus que les algues, les déchets (malheureusement) nous sont inconnus, nous aurons au moins appris qu'on peut faire des bons de presque 1 m avec un gros flotteur de slalom et 9,0 m2 pour s'en débarrasser
Communication- La communication est effectivement de mieux en mieux que ce soit la vidéo en direct et les commentaires
- On sent que Ben (le commentateur) prend plus de liberté, nous fait une vraie émission et de super interview.
TechniquementOk, il faut aimer le slalom et les discussions techniques, mais les interview étaient très intéressantes, j'ai retenu :
- Lors de la discussion avec Cyril Moussilmani et Cédric Bordès : Cédric explique que le matériel a fait de gros progrès ces dernières années dans le vent (très) faible et que même dans ces conditions très limites, tout le monde va maintenant très vite et finalement c'est uniquement au jibe (à la relance) que la faiblesse du vent se fait sentir (d'où ces nombreuses manches lancées qui semblent bien parties puis annulées au premier jibe).
- Très intéressant également la discussion avec Tatis Frans qui explique qu'il cherche à faire voler le flotteur (diminuer au maximum la surface mouillée) dans ces conditions limites.
- Impressionnant enfin l'information sur l'entraînement hivernal à Tenerife (10 hits courus par jours pendant 2 mois, avec 6 jours par semaine cela fait 270 hits courus par coureur)
