misterguil a écrit:
Pour ce que je vois et lis sur le forum kiffmembers, les habitués qui covoiturent régulièrement au départ de la région parisienne, et qui étaient "slalom addict" se déplacent maintenant de plus en plus pour des sessions Windfoil.
Le niveau technique a très vite évolué, ils étaient déjà des slalomeurs "ailerons" avec un très fort niveau technique mais là, ils semblent s'éclater en Windfoil, et dans des plages de vent de plus en plus proches de celle du Windsurf slalom.
Je ne sais pas si le Wingfoil saurait répondre à leur recherche permanente de performances, j'en doute même.
Les adeptes du "kiff" et les organisateurs de services entres kiffeurs se font très souvent et paradoxalement sur des "spots" en apparence peu appétents et totalement impropres à la pratique du foil :
- Un lac proche de Paris ouest ou j'ai mis les pieds une fois pour ne plus jamais y revenir...
- Le lac de Lery Poses et ses loooongues loooongues algues !
- Le Crotoy. Bon, certes, c'est peu profond et cela pourrait paraitre sécurisant mais pourtant, il y a beaucoup beaucoup de courant lorsque le coefficient de marée rend le lieu praticable.
Avec les autorités locales, c'est la guerre et les arrêtés, les interdictions de stationnement et amendes pleuvent.
Et puis, il y a un truc qui me fait bien rire : c'est l'aventure du type qui après avoir le région parisienne et le kiff chevillé au clavier depuis 24 ans poste ceci :
premiere sortie en matos de vagues pour moi, depuis 10 ans. (sic !!! Quelle perte de temps, vie, de passion !) premiere sortie en voile de vague, première sortie l'hiver.
Et bien, j'ai fait tout ce qu'il ne faut pas faire.
Je suis parti à babord, vent faiblard + courant. Je n'ai jamais réussi à revenir sur la plage de départ.J'ai atterri bien aprés les digues, vers la zone de sable gris. Heureusement que c'était petit coef.
Bref.... le bord du couillon.
Pas eu froid.
Mais quel bonheur de retrouver les covoiturages, l'eau, le windsurf. Je rentre heureux.
Il y a aussi un groupe de véritables "talibans de la vague au kiff et eux je trouve sont de véritables soutiens des firmes Elf, Total, Shell ou Exon car ils n'hésitent pas à franchir des centaines de kilomètres vers Wissant ou la presqu'île du Cotentin histoire d'assouvir leur passion pour la consommation d'essence et pour les embouteillages du dimanche soir.
Je n'en connais qu'un seul grand calculateur des frais d'essence pour se plaindre publiquement du "boring" que lui génère ces contretemps mais comme il fait parti d'en entité nationale, qu'attends t'il donc pour demander sa mutation ?
Vu l'augmentation exponentielle du tarif des énergies fossiles, ces braves parisiens en seront bientôt réduits à faire du speedsail sur le parking du célèbre Mac Donald de l'île Adam (le Mac Do de l'île Adam est aux kiffeurs parisiens ce que la gare de Perpignan à Salvator Dali) ou a introduire des Carpes amour dans le lac de Viry Chatillon.
Tout ceci pour dire que je me félicite d'avoir anticipé et avoir demandé l'asile énergétique près de la mer il y a plus de 10 ans maintenant car bien que j'ai gardé mon taff à Paris, en distanciel j'ai le spot de foil et le spot de vague à 500 mètres l'un de l'autre et non à 500 km
Pourquoi après la crise Covid et l'augmentation du prix de l'essence continuer à exercer un poste en région parisienne lorsque le dit poste peu s'exercer en distanciel ?