ThierryP a écrit:
Ricoune a écrit:
Je dirais que ça fait au moins 30 ans qu'on nous vend "de la peau de requin" à toutes les sauces. Pure marketing bien évidemment puisque l'article l'explique fort bien, on ne sait pas reproduire la peau fort complexe de cet animal.
A Nouméa on a quelques centaines de mètres carrés de vraie peau de requin, si vous en avez besoin pour faire des essais

Vous auriez pu directement recycler les ailerons en ailes de foils !
Marin_354 a écrit:
On parle souvent de la peau de requin car cela parle à tout le monde.
Mais dans les faits, on parle d'ingénierie de surface ou de fonctionnalisation de la surface. Cela ne passe pas forcement par une peinture mais par une texturation. Ce que font beaucoup de pratiquant de manière artisanale à l'aide de papier de verre (ce qui peut être tout à fait satisfsaisant)
Dans ma boite par exemple nous avons pu mettre en place une texturation pour réduire les pressions de contact et améliorer l'écoulement de la matière :
https://technetics.com/fr/resource_libr ... iew-video/ Cela parrait simple mais malgré des gros moyens, nous avons nécessité plus de 4 ans pour mettre au point la recette après avoir identifier la solution. Et les coups de réalisation sont assez élevés malheureusement..
Dans l'aéro et l'automobile, la fonctionnalisation de surface occupe une part très importante des optimisation en terme de durabilité, consommation, industrialisation...
Le concept de la surface rugueuse vs la surface lisse pour l'écoulement d'un fluide est connu depuis des décennies. Mais comme tu le soulignes, difficile à maîtriser.
Ce qui est gênant, c'est de mettre ça dans la case "biomimétisme" pour le vendre parce que tout doit être bioquelquechose en ce moment, alors que le résultat est très éloigné du modèle créé par la nature.
Tu aurais pu citer les fameuses combinaisons de nage interdites aujourd'hui. Sur le principe, le gain directement quantifiable se cachait dans le simple fait d'améliorer l'état de surface de la peau du nageur. Le reste, c'était du marketing.