ThierryP a écrit:
Vincent a écrit:
Imaginons qu'il y ait eu 5 manches de slalom à Fuerte, dans 20-30 noeuds. Une journée à 10 noeuds arrive. On lance 3 manches casse gueule en foil quand même ?
Pourquoi casse-gueule (dans 10 noeuds
)? Et oui, on lance 3 éliminations en foil, car c'est justement tout son intérêt: au lieu d'avoir une journée où rien ne se passe et où les spectateurs qui se sont rendus sur l'épreuve sont déçus, ça court quand même, et cela offre de la diversité.
Sauf qu'à Fuerte, il n'y a pas de public "spontané" qui vient en promenade, comme à Sylt, par exemple. si tu veux de la diversité, tu fais une compète de pétanque, un barbecue...
Ce qui est surprenant au Danemark en 2019, c'est que très peu de coureurs font plus de 3 finales (sur 9 manches) :
Iachino en fait 8, pour 17 pts au total
Mortefon 7, pour 27 pts
Rutkowski 6, pour 42 pts
Quentel 5 et
Lang (5ème) n'en fait que 3 ! Un vraie roulette russe cette épreuve.
en comparaison, à Fuerte, avec 9 manches et pour les 5 premiers :
Albeau fait TOUTES les finales, sans sortir des 3 premiers pour 10 pts
Mortefon fait TOUTES les finales, sans sortir des 4 premiers pour 15 pts
Iachino fait 8 finales et une place de 9ème pour 16 pts
Quentel fait 7 fois dans les 10 premiers
Bordes fait 6 finales
les trois meilleurs sont bien plus réguliers.
Sur les deux épreuves les conditions ont été variées, avec 4 voiles sur 6 utilisées (de 8.6 à 6.2 au Danemark, de 7.8 à 5.5 à Fuerte), avec de l'eau plus ou moins plate en fonction du vent et des marées.
Lorsque tu as des conditions de vent en rafales (DK) sur un parcours "simple", eau plate, le résultat est aléatoire "casse gueule" et se joue énormément au départ et au 1er jibe. Même si, à la fin, le meilleur gagne, c'est quand même plus le bordel.
Entre 5 et 15 noeuds, le vent varie de 1 à 3 et le plan d'eau est "facile" (surtout en foil), ce qui rend les résultats aléatoires "casse gueule" et risque de remettre en cause un résultat "légitime " déterminé par 5 manches dans des conditions plus stables.
c'est ça mon analyse ! (J. Chicandier, 2019)