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.... Après démontage de la vis d'aération en Goretex, il s'avère que la partie du flotteur sur laquelle le joint torique de la vis repose n'est pas parfaitement lisse et plane, et présente des irrégularités (un tout petit enfoncement et quelques rayures); peut-être pour essayer de rattraper ces irrégularités, la vis a été installée avec un couple de serrage trop important, ce qui a légèrement écrasé le joint torique, sans obtenir le rattrapage espéré; suffisant pour que l'eau pénètre à l'intérieur de la planche

FMX va prendre à sa charge la réparation (a priori, de la surface d'appui de la vis d'aération en Goretex) chez un professionnel.
Il risque d'y avoir un épilogue 2, car la mousse EPS a absorbé pas mal d'eau; même si celle-ci est ressortie (planche laissée très longtemps au soleil), il y a un risque réel que le flotteur délamine quand le copain reviendra naviguer l'an prochain (il aura quitté le spot avant que le flotteur ne revienne de réparation). A suivre, mais pas avant un an.

On est même passé au foil pour arrêter de trop faire grossir les planches...

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Spots: De l'Etang de Berre à la Rade de Hyères

Tabou Aire Ride + 81
Sabfoil Set
Sailworks Flyer 8.2 / Phantom Iris X 6.6 / Gun Torro 4-5-6

Une formule 1 ça reste une bagnole, le principe de base est le même, on tourne, on accélère, on passe les vitesses, on freine, on dérape etc. Bon, certes ça va plus vite ...

Tu ne me retireras pas de la tête que c'est quand même pour le moins surprenant, pour un sport basé sur les sensations, de ne pas pouvoir en discuter en toute connaissance de cause avec son shaper, c'est un peu comme demander des conseils de sexe à un puceau...

Même si ce n'est pas banal, tu trouveras quelques réponses sur le site : françoisgermain.com.
Il a un parcours effectivement atypique, j'ai compris qu'il est plus artiste que technicien, ceci explique cela, tout ne passe pas forcément entre les mains d'ingénieurs experts qui naviguent comme des Dieux.
Ça ne se serait sans doute pas passer de la même manière dans le domaine de la Formule 1

Vos réponses m'ont bien fait marrer !
En 1983-84, personne n'y comprenait rien, donc pratiquant ou non, ça ne changeait pas grand-chose !
Par contre, j'avais le sens des formes et elles me fascinaient, ce n'est pas pour rien que je suis devenu sculpteur après le shape.
Dès 84-85 je m'y suis mis, j'ai fait des beaux waterstarts, des beaux jibes et j'ai tiré des grands bords à fond dans le clapot, j'adorais la baston et naviguer avec mes voiles Banana par force 9, quand le flotteur lui-même s'envole (2,8 m2 pour la plus petite).
N'oubliez pas non plus que très vite mes planches ont été très très bien placées dans les tests, vous expliquez ça comment ?
On parle d'une autre époque là !
Au fait, vous étiez nés en 84 ?

J'ai quitté tout ça il y a plus de 30 ans et je le redécouvre aujourd'hui, la glisse a beaucoup évoluée, mais esthétiquement, vos outils ne sont pas terribles !

misterguil à raison, je me sens plus artiste, même si dans mes domaines d'activité, je suis plutôt bon technicien.

Je ne vais pas vous expliquer ce qui m'a conduit à créer une entreprise à 24 ans pour imaginer des produits que je ne savais effectivement pas utiliser, parce que là, vous me prendriez vraiment pour un dingue...

Pour ma part, je n'ai jamais fait ça.

Aaah les décos des customs avec un beau glaçage, c'est quand-même autre chose !

C'est vrai qu'à cette époque, les magazines spécialisés nous abreuvaient de photos incroyables d'Hawaï avec des mecs qui surfaient et sautaient dans tous les sens sur du matos encore jamais vu, alors qu'on était encore sur nos grosses péniches à dérive.

Un pote avait fabriqué son custom qui faisait 240 de long, il utilisait sa vieille voile triangle Mistral avec un wish de 280, c'était ingérable le plus souvent, mais il arrivait parfois à tirer quelques bons bords.

J'ai commencé en 1979, j'étais donc né en 1984

En 1985, animateur dans une Maison de quartier dans les activités sportives (et moniteur planche à voile), entouré de passionnés, aussi bien en planche qu'en technique de fabrication, on s'est lancé dans la réalisation de customs, on était 10, on a fait 2 sessions, j'ai donc pu me faire 2 customs, le 2 ème était splendide niveau déco, j'avais repris le logo de la marque OffShore que j'avais reproduit sur toute la carène, beau mais difficile à naviguer, j'étais à la ramasse.

J'ai revendu les 2 pour pouvoir me payer une Fanatic Lite Bee et des voiles North, je regrette de ne pas avoir gardé le modèle "OffShore" et de ne pas avoir pris plus de photos, dont la moitié a été jetée.

Bref, 84-85, c'était une époque où l'on partait d'une page blanche, il n'y avait pas beaucoup de repères, la transition entre le monde des régates sur les tonneaux et le "Funboard" a été radicale, c'était une bouffée d'oxygène.

Merci François pour tes interventions de pro toujours intéressantes.

AMHA, si qqun qui ne pratique pas la planche est capable de faire des boards reconnues c'est soit :
- un immense coup de bol (auquel cas, faire une série de bonnes planches est peu probable...)
- un authentique génie dont l'esprit a su observer la nature et le retranscrire dans un shape
- un très bon artisan dont le shape est inspiré des autres productions reconnus en y rajoutant une qualité de construction irréprochable
- la preuve que le milieu de la planche est un milieu complétement empirique ou pour 1 idée valable, il y a eu 20 bouses conceptuelles custom

Je pense qu'il y a un peu de tout ça et peut être aussi la modestie de ne pas vouloir sortir des concepts révolutionnaires

Antoine

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FMX 98 118 138 + 178LR foil
S2M 5.7 6.3 6.9 7.5 8.4

les plus jeunes ici doivent avoir 45 ans

est-ce que tu crois que les ingé qui concoivent les avions savent les piloter?

Maintenant, ce n'est plus qu'un milieu de passionnés donc je pense que nos shapers naviguent tous mais à l'époque il y en avait et pas des moindre (à commencer par H de Turckheim) qui ne naviguaient pas

Belle comparaison, avec les ingés concepteurs d'avions, ça parle encore plus que la F1.
C'est marrant ce besoin de croire que les shapers de l'époque naviguaient comme des cadors.
Même s'il y en a eu, ça correspondait sans doute au besoin qu'avaient les clients de se rassurer, en s'imaginant que les shapers testaient leurs customs en les poussant au bout de leurs limites, un besoin d'identification et un sentiment d'appartenance à une "tribu".
Aujourd'hui, avec la PAO et le numérique, la donné a changé.

En effet, c'est le meilleur exemple.
Dans le midi, un certain nombre de shapers de l'époque me méprisaient un peu parce que je ne naviguais pas aussi bien qu'eux dans les vagues.
Mais quand venait l'heure des test comparatifs, leurs planches plafonnaient à 5 ou 6 sur 10, alors que les miennes étaient à 9, dommage

Bah si explique !?

Pour le sujet "Fabrication planches", ne pas oublier Witchcraft mesdames et messieurs. En terme de solidité/poids, on peut peut être faire aussi bien ... mais pour faire mieux, va vraiment falloir y aller !

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83 kg S'il n'y a pas de pied de mat, j'en veux pas !
« You don’t ask the sea any questions, you just dress for the occasion ». Douwe Gaastra.