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 Sujet du message: article Leucate
MessagePosté: 10 Mai 2021, 11:43 
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le journal Le Point a publié un article sympa sur Leucate et leur choix de miser sur les sports de glisse:

https://www.lepoint.fr/societe/comment-leucate-se-reinvente-en-vendant-du-vent-09-05-2021-2425600_23.php#xtmc=leucate&xtnp=1&xtcr=1

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Comment Leucate se réinvente en vendant du vent
REPORTAGE. Vouée au tourisme de masse avec ses 15 000 meublés, la station occitane cherche à attirer d’autres clientèles, notamment les adeptes de glisse.
Par Nicolas Bastuck

Chaque année, autour de Pâques, le « Mondial du Vent » attire des dizaines de milliers de spectateurs et marque le début de la saison touristique. Mais ça, c'était avant. Avant l'épidémie de Covid et son cortège de restrictions. Annulée en catastrophe en 2020, la compétition de kitesurf et de windsurf a bien eu lieu cette année, mais sans public. Placée en septaine à leur arrivée à Leucate (Aude), l'élite mondiale du freestyle a été confinée dans le camping de luxe niché sur la presqu'île de La Franqui, entre l'étang de la Palme et la plage des Coussoules, un ruban de sable de 7 km, vierge de toute construction.

À moins d'appartenir au staff ou à la communauté des flamants roses, impossible d'approcher les as de la glisse venus de tous les coins du monde. Du 28 avril au 2 mai, ces champions s'en sont donné à cœur joie même si la tramontane a soufflé cette année un peu moins fort que d'habitude. Survolant l'épreuve, les Français Titouan Galéa et Olivia Piana ont pris une option sérieuse pour la coupe du monde de wingfoil et sont repartis contents et bronzés.

Coincés dans leur périmètre de dix kilomètres, les aficionados n'ont pas eu cette chance. Ils ont dû se rabattre sur les réseaux sociaux pour voir leurs héros raser les flots à des vitesses insensées et virevolter entre ciel et mer à coups de kiteloops et de backrolls – pour les non-initiés, un enchaînement de sauts et loopings spectaculaires. Une option un peu plus réjouissante s'offrait pour profiter du spectacle : grimper armés de jumelles au sommet de la falaise – vue imprenable sur le Canigou, les Corbières et les lidos languedociens. Un privilège réservé aux locaux, confinement oblige…

Restrictions
« D'habitude, avec le Mondial et le gros vent qui souffle à cette période, on affiche complet en avril. Cette année, on n'a vu personne », soupire Patrice Besson, jovial patron du bien nommé camping « Mer, sable, soleil ». Pour cause : ce village de 48 Mobil-homes installé en front de mer, à quelques encâblures du parc ostréicole et du domaine des naturistes, est resté fermé durant la manifestation. En sommeil depuis le week-end de Pâques (et le début du troisième confinement), le camping leucatois n'a rouvert que le 3 mai, après la levée des restrictions de déplacements.

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Gérants du « shop » Chinook, le plus gros vendeur de matériel de glisse de la station – où il compte une dizaine de concurrents –, Stéphanie et Arnaud Gantais n'ont pas été débordés. « En général, entre les clients du magasin et le stand que nous tenons sur le site du Mondial, on ne touche pas terre. Là, on était plutôt en mode calme plat », reconnaît cette commerçante native de la région parisienne, installée à Leucate depuis une vingtaine d'années. Elle a rencontré son mari au Décathlon de Beauvais où elle travaillait comme hôtesse de caisse. Lui gérait le rayon nautisme, tous deux « rêvaient de planche, de soleil et de vent ». Ils ont commencé dans un petit local déniché en 1999 grâce à une petite annonce ; ils exploitent aujourd'hui deux magasins et un entrepôt qui emploient quinze salariés à temps plein. Cette année encore, ils ont agrandi leur surface de vente de 100 m2.

La vague du funboarding
Comme Patrice Besson, ils ont surfé sur la vague du funboarding et ne peuvent que s'en réjouir même si, depuis un an, le Covid complique leur business. « Les mois perdus ne se rattrapent pas et nous avons fini l'année 2020 avec une baisse de 22 % du chiffre d'affaires », soupire le gestionnaire du camping « Mer, sable, soleil », qui a la particularité d'offrir à ses résidents coffre à planche, aires de rinçage pour le matériel et bulletins météo quotidiens. « Cette année encore, nous passerons le mois d'avril par pertes et profits, mais depuis quelques jours, les réservations reprennent et nous serons complets à l'Ascension. Sauf à subir une nouvelle vague, on ne s'en fait pas trop, on fera le plein cet été », se console-t-il.


Le charme des petites rues commerçantes de Leucate.
« Les dernières semaines ont été très calmes. Du coup, c'est un peu chaud, car nous avons rentré beaucoup de marchandises en stock. Mais on sent que les affaires reprennent sur Internet et même en click and collect. Le téléphone n'arrête pas de sonner, on a pris énormément de réservations de matériel, ça va être très chaud à la réouverture et on s'attend à une grosse saison, comme l'an dernier où nous avions été littéralement dévalisés, après trois mois de confinement », relate Stéphanie. « Il y avait une soif de plein-air incroyable, qui s'est traduite par une frénésie d'achats. Les gens avaient économisé et se sont empressés de dépenser leur argent chez nous. Du coup, nous avons rattrapé notre retard et terminé 2020 sur une progression de 15 %. C'était assez dingue ! » se souvient Arnaud, son associé de mari. Épidémie ou pas, leur petite entreprise (3,5 millions de chiffre d'affaires) ne connaît pas la crise.

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L'industrie de la glisse
Leucate : sa station balnéaire (Port-Leucate), ses 17 km de littoral, ses lacs marins, sa falaise de calcaire, son vignoble et ses… surfeurs. En l'espace de 25 ans, cette petite commune d'Occitanie, qui marquait jusqu'au traité des Pyrénées (1659) la frontière avec le royaume d'Espagne, comme en témoignent sur les hauteurs du village les ruines de son château de défense médiéval, est devenue l'un des « spots » français les plus prisés pour la planche à voile, le kitesurf, le stand-up paddle et le char à voile. Au point de rivaliser aujourd'hui avec la baie de Wissant (Hauts-de-France), l'archipel des Glénans (Finistère), la presqu'île de Giens (Var) et même les sites légendaires de Tarifa (Espagne) et d'Essaouira (Maroc).


Leucate : sa station balnéaire (Port-Leucate), ses 17 km de littoral.
Vente, réparation, location et fabrication de matériel, écoles et cours particuliers : toute une industrie de la glisse s'est développée à Leucate au milieu des années 90, au point de constituer aujourd'hui un véritable écosystème. « C'est bien simple : avec un chiffre d'affaires estimé à 14 millions d'euros annuels (hors hébergement et restauration), la filière de la glisse est devenue notre premier vecteur de développement économique, devant la viticulture. Nous accueillons chaque année 80 000 riders et on estime à 70 le nombre d'emplois directs générés par cette activité. Grâce à elle, nous attirons une clientèle internationale (suisse, belge, allemande…), y compris au printemps et à l'automne, ce qui nous permet d'étaler notre saison sur une dizaine de mois », détaille Kamel Bennaoum, directeur de l'office de tourisme de la station de Leucate.

Je vends du vent et je l’assume !
Peu de politiques se vantent d'être des « vendeurs de vent ». Michel Py, lui, le revendique. « J'assume ! » sourit le maire de Leucate, élu sans discontinuer depuis 1995. Costume ajusté, cravate en tricot et baskets aux pieds, ce haut fonctionnaire du ministère de la Transition écologique aux faux airs de Benoît Poelvoorde (l'accent du Midi en plus), fils d'un vigneron du pays, fut l'un des premiers à miser sur le vent. « Le premier dossier que j'ai eu à régler, lorsque j'ai pris la mairie (il avait alors 24 ans), fut celui qui opposait windsurfeurs et pêcheurs, sur l'étang de Salses et de Leucate. C'était la guerre civile ! Les riders coupaient les filets des pêcheurs, qui répandaient du verre pilé et tendaient des fils dans la lagune pour casser le matériel. J'ai réuni les représentants des deux camps et je les ai mis d'accord autour d'une charte de partage de l'espace, toujours en vigueur aujourd'hui. À partir de là, nous avons développé cette filière, alternative au tourisme balnéaire traditionnel dont j'ai vite perçu le potentiel. On a aménagé les spots, créé des aires de stationnement pour les camping-cars et soutenu les professionnels qui souhaitaient se lancer », détaille Michel Py.

« La plage de La Franqui, c'est notre piste Killy », a coutume de dire le maire de Leucate, qui ne craint pas la comparaison avec les grandes stations de sport d'hiver de la vallée de la Tarentaise. « Dans les années 1950, les Savoyards ont su transformer un handicap naturel (l'enneigement) en atout économique (l'industrie du ski). Nous faisons exactement la même chose avec le vent », s'enflamme-t-il.

Nouvelles tribus

Sur une plage de Leucate.Les stations de la Côte d'Azur revendiquent « 300 jours d'ensoleillement par an », Leucate met en avant ses « 300 jours de vent ». « En réalité, c'est plutôt 260 », rectifie Patrice Besson. « En avril et mai, la tramontane (vent de nord-ouest) offre des moyennes de 25 à 30 nœuds, avec des rafales en side-off à 40-50 nœuds (plus de 100 km/h), ce qui réjouit les windsurfeurs. En septembre, les vents marins (sud-est), moins forts mais plus réguliers, dominent et font le bonheur des kitesurfeurs. Les deux se combinent, surtout au printemps et à l'automne, et offrent des conditions idéales pour le freestyle », sourit le patron du camping « Mer, sable, soleil ».
Bien avant Michel Py, son père avait senti l'appel du vent. « C'était le début de la planche à voile, on voyait passer les camping-cars allemands filant vers Tarifa, la Mecque du funboard, avec leurs planches sur la galerie. On avait pourtant tout à nos pieds : la mer, les plans d'eau fermés pour naviguer par gros vents, les grands espaces… Mon père a créé son camping en 1983, c'est un peu là que tout a commencé. » « On a vu alors débarquer une nouvelle tribu, en plus des estivants de Port-Leucate et des naturistes : le petit monde des planchistes », confirme Jacques Hiron.

Cet ancien GO du Club Med, qui a fait carrière dans l'immobilier, s'est pris de passion pour l'histoire de Leucate où il s'est établi en 1972, au moment où sortaient de terre les premiers immeubles de Port-Leucate. Cette « station nouvelle » s'est construite ex nihilo à quelques kilomètres du village, à la faveur de la mission Racine lancée en 1963 pour aménager le territoire du littoral de la région Languedoc-Roussillon.

Objectif du gouvernement Pompidou : retenir les touristes français qui, chaque été, s'échappaient en procession jusqu'à la Costa Brava. Mais aussi créer de l'activité dans cette région peuplée de moustiques et baignée de marécages ; permettre au plus grand nombre de s'offrir des vacances à la mer, voire d'y acquérir une résidence secondaire en évitant le bétonnage à marche forcée qui défigurait alors la Côte d'Azur. Ainsi naquit Port-Leucate, dont les premiers plans furent confiés au fameux architecte grec Georges Candilis – un disciple de Le Corbusier.

Stations nouvelles
« Voici la Floride de demain ! » titrait Paris Match sur deux pleines pages, dans un numéro de 1967, après que le général de Gaulle eut visité le chantier, le 24 octobre 1967, déclarant aux architectes : « Votre œuvre est grandiose mais réalisable ! »

À l'instar de la Grande-Motte, du Cap d'Agde ou de Port-Barcarès, autres stations nouvelles de la mission Racine, Port-Leucate a permis à une clientèle modeste de réaliser leur rêve en s'offrant un pied-à-terre en Méditerranée. « Quand j'étais encore dans le métier, en 1972, un studio valait 29 000 francs (il faut compter entre 50 000 et 70 000 euros aujourd'hui) », se souvient Jacques Hiron. « Certains propriétaires, aujourd'hui à la retraite, y passent six mois par an ; d'autres ont légué leur bien à leurs enfants qui y emmènent à leur tour leur progéniture », observe-t-il. « L'économie touristique de Port-Leucate repose d'abord sur les meublés », précise Kamel Bennaoum. « La station ne compte que quatre hôtels et sept campings, quand Argelès-sur-Mer en recense près de 700. Elle s'appuie, en revanche, sur un parc de 15 000 résidences secondaires, dont 3 000 sont offertes à la location. Les deux mois de l'été constituent à eux seuls 50 % des nuitées », indique encore le patron de l'office du tourisme.

À LIRE AUSSIMontpellier – La Grande-Motte voit-elle trop grand ?

Problème : ces logements sont souvent exigus et spartiates. Conçus à l'époque comme de simples couchettes pour des vacances de plein-air, ils offrent, comme disait Coluche, « tout le confort sur le palier » et ne répondent plus aux normes d'équipement exigées aujourd'hui, y compris par les clients à petits budgets. Thomas Billard, de l'agence Port-Leucate Immobilier, fondée par ses parents, gère un parc de 350 logements loués quelques semaines par an pour permettre à leurs propriétaires de payer les charges de copropriété (en hausse constante) et la taxe foncière ; des petites surfaces, pour la plupart, réservées souvent d'une année à l'autre par une clientèle d'habitués. « On n'achète pas ici pour faire un investissement, mais parce que c'est accessible et agréable. Nous sommes l'une des régions de bord de mer les moins chères de France avec des studios en rez-de-chaussée avec vue mer disponibles à partir de 200 euros la semaine (plus du double au mois d'août). Néanmoins, les appartements aux couleurs sombres meublés de bric et de broc ne trouvent plus preneurs. On essaie de faire comprendre aux propriétaires qu'il faut rafraîchir, et donc investir un peu, mais ce n'est pas toujours évident pour eux, ne serait-ce que financièrement. » L'an dernier, Thomas Billard a fait « un peu de ménage » en résiliant une cinquantaine de contrats, pour des logements à la limite de la vétusté. « On perd un peu de chiffre, mais on a aussi moins de problèmes avec les locataires lors de la remise des clés », souffle-t-il.

Locations saisonnières
Nicolas Quintard, directeur d'une jardinerie en Alsace, a passé toute sa jeunesse à Port-Leucate, dans la maisonnette (30 m2) du Hameau des Pêcheurs acquise par ses parents, fonctionnaires du ministère de la Défense. Il y séjourne toujours en famille, au mois de juillet. Il louera son bien pour la première fois, cette année au mois d'août, et s'est laissé convaincre d'investir quelques milliers d'euros pour refaire la kitchenette et changer le meuble de la salle de bain. Il ne regrette pas : les quatre semaines d'août affichent déjà complet.


Leucate veut rénover son parc immobilier et si possible agrandir les appartements pour monter en gamme.La rénovation du parc et, quand c'est possible, l'extension des surfaces des appartements disponibles constituent, pour le maire, l'un des « enjeux » de son cinquième mandat. 20 millions ont été investis pour rénover les bungalows du village des Carrats, ces petits cubes de béton à un seul étage couverts par un toit-terrasse, conçus par Candillis à la fin des années 1960 et labellisés aujourd'hui « patrimoine du XXe siècle ». « L'objectif est de reconvertir dans la station 900 lits en 500 lits un peu plus grands et hauts de gamme, susceptibles d'être occupés toute l'année », dévoile Michel Py. « Le tourisme de masse est notre ADN, nous tenons à garder cette clientèle populaire qui a fait l'histoire de Port-Leucate. Simplement, il nous faut viser d'autres segments, et donc proposer d'autres produits si nous voulons travailler sur les quatre saisons, ce qui est notre ambition. Leucate, c'est comme le métro à 18 heures : on y croise des gens très différents. Un McDo va ouvrir à Port-Leucate et en même temps, nous sommes fiers de compter un restaurant étoilé (Le Grand Cap) à quelques kilomètres d'ici, sur la falaise. Notre modèle, ce sont les stations des Landes et du Pays basque, capables à la fois d'offrir du balnéaire, de la glisse et de la thalasso, été comme hiver. La mission Racine nous a fait vivre cinquante ans, l'enjeu est d'anticiper les évolutions du marché pour nous assurer cinquante années de prospérité supplémentaires », conclut Michel Py.
Un monde sépare les meublés de Port-Leucate des belles et solides bâtisses du village d'origine, où un hôtel 4 étoiles vient de s'établir à deux pas de la mairie ; une frontière invisible coupe les petites maisons en dur du village des naturistes du glamping bobo-chic de La Franqui, où les kitesurfeurs se mêlent aux vieilles familles de la bourgeoisie toulousaine qui occupent les belles villas de cette station du XIXe siècle, où le temps semble s'être arrêté, quand la famille maternelle de l'écrivain aventurier Henry de Monfreid y exploitait un établissement pour vacanciers. « Autant de petits mondes cloisonnés qui ne se rencontrent pas », constate l'historien local Jacques Hiron. Le 14 juillet, trois feux d'artifice sont tirés à Port-Leucate, Leucate-village et à La Franqui. « Beaucoup de vieux habitués de la station balnéaire ont découvert récemment sur notre compte Facebook qu'il y avait sur le ban de la commune, à quelques kilomètres de leur meublé, un château et une falaise d'où contempler l'horizon », sourit Gaëlle Fleury, employée de l'office du tourisme. Leucate : un archipel français en miniature.


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 Sujet du message: Re: article Leucate
MessagePosté: 10 Mai 2021, 13:42 
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Localisation: leucate
Superbe. Pas d'autre mot :D
C'est aussi vrai qu'a une certaine époque, années 90, certains riders se sont lâchés en coupant des filets de pécheurs
filets qui étaient "posés" sur le spot, carrément sur le run principal ( l'étang a une superficie de 5400 hectares).
Donc ceux qui aiment la wave, peuvent quitter le run et vont s'éclater plus loin! Il y a de la place :!:
Quant à l'histoire du verre pilé, 40 ans et plus que je suis sur ce spot et je n'ai jamais vu le moindre bout de verre
dans le sable, les collègues non plus. C'était une rumeur qui en a effrayé quelques uns, c'est clair mais nada. RAS :!:
Certains avaient même, sur l'ancienne départementale qui mène au PAH, sur une distance de 200/300 m, plantés des ferrailles
au milieu de la route (en long) pour interdire aux campings cars d'arriver au PAH, c'était faisable car la route est étroite.
Les gendarmes constatant la chose ont fait immédiatement enlever ces ferrailles par les auteurs du problème.
Pas simple la chose :!:
Plus tard, une barrière avec un ou une préposée, a été mise en place et on devait payer pour avoir le droit d'aller sur le spot.
Egalement la mairie avait fait installer un petit bâtiment (qui existe toujours) avec des toilettes et un robinet d'eau douce, sans gardiennage, hélas certains campings caristes se sont servis à outrance en flotte et la mairie ayant du payer une forte somme
à VEOLIA, a tout fermé et bétonné.

Enfin, tout le monde y a mis du sien, la mairie, la prudhommie, les pécheurs, les riders locaux et les autres, les commerçants ETC...
Et, grâce à ce "partage", finalement tout se passe bien. Et que ça dure :D :D
Par contre ailerons anti algues obligatoires.
Interdiction des kites suite proximité de la départementale.
Foils impossible à cause des algues et par endroits, du manque de profondeur.
A plus


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 Sujet du message: Re: article Leucate
MessagePosté: 10 Mai 2021, 17:43 
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Il y a quand même beaucoup de barrières et beaucoup de barres de hauteur qui ont été posées un peu partout empêchant d'accéder au bord de l'eau et limitant les places sur les spots grâce entre autre à natura 2000 :cry:

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 Sujet du message: Re: article Leucate
MessagePosté: 11 Mai 2021, 08:11 
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boli a écrit:
Il y a quand même beaucoup de barrières et beaucoup de barres de hauteur qui ont été posées un peu partout empêchant d'accéder au bord de l'eau et limitant les places sur les spots grâce entre autre à natura 2000 :cry:


en même temps des murs de camping car et de bagnoles au bord de l'eau c'est immonde

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 Sujet du message: Re: article Leucate
MessagePosté: 11 Mai 2021, 08:11 
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boli a écrit:
Il y a quand même beaucoup de barrières et beaucoup de barres de hauteur qui ont été posées un peu partout empêchant d'accéder au bord de l'eau et limitant les places sur les spots grâce entre autre à natura 2000 :cry:


en même temps des murs de camping car et de bagnoles au bord de l'eau c'est immonde

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 Sujet du message: Re: article Leucate
MessagePosté: 11 Mai 2021, 09:13 
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jip29 a écrit:
boli a écrit:
Il y a quand même beaucoup de barrières et beaucoup de barres de hauteur qui ont été posées un peu partout empêchant d'accéder au bord de l'eau et limitant les places sur les spots grâce entre autre à natura 2000 :cry:


en même temps des murs de camping car et de bagnoles au bord de l'eau c'est immonde


C'est que pendant les vacances, le reste de l'année ça va sauf que les barrières ne s'en vont pas avec le flot de touristes :roll:

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