Merci Marine pour ce sujet délicat.
Merci Francis pour les éclairages légaux.
Si on se met à la place des Sauveteurs en Mer, on peut comprendre que de devoir secourir des aventuriers de pacotilles n'ayant pas pris la mesure du danger qu'ils allaient affronter n'est pas acceptable :
Citation:
D’année en année, les sauveteurs en mer interviennent de plus en plus. C’est ce que rapporte le bilan 2021. Au cours de celle-ci, les secours ont effectué 468 sorties dans la rade de Marseille, principalement entre juin et septembre.
L’occasion d’alerter les Marseillais sur les principales causes de ces incidents : le manque de préparation des embarcations et l’inexpérience des usagers de la mer (baigneurs, plaisanciers, pratiquants de sports nautiques…).
https://actu.fr/provence-alpes-cote-d-azur/marseille_13055/a-marseille-les-sauveteurs-en-mer-interviennent-de-plus-en-plus-voici-les-chiffres-de-2021_48708768.htmlAyant moi-même déjà nécessité l'intervention de la SNSM, je me donne la première claque
Si on se met à la place des autorités civiles qui gèrent la sécurité en mer, sur les lacs et sur le littoral (Aff mat / maire / ...), on peut aussi entendre que face à l'augmentation des recours judiciaires, ils n'ont pas forcement envie de s'exposer. Ensuite, devoir faire dans le détail entre les risques spécifiques de chaque pratiquant de sports nautiques- (les wing, les kites, les SUP, les planchistes, ...) n'est certainement pas évident et souvent hors de leur domaine de compétences.
Je vois du coup 2 possibilités d'actions pour permettre de ne pas réduire complétement notre liberté d'action:
=> Si on s'inspire de ce que font les montagnards avec les guides de montagne et les équipements de sécurités réglementaires, nous pourrions proposer une auto organisation de l'activité. Quelques pistes : planche permettant la flottabilité? balises de détresse? gilet de flottaison? bout de secours? ... d'un coté pour l'équipement et de l'autre coté avoir des pratiquants encadrants certifiés qui soient en mesure de secourir (formation secouriste). Pour les nav' sous arrêté, nous proposerions en conséquence de nous déclarer avant de partir, de nous engager à avoir les équipements de sécu ad-hoc et d'avoir un responsable de session (notre guide de haute montagne) qui endosse la responsabilité du groupe.
=> A contrario, on peut tenter de faire monter la pression vis à vis des autorités pour qu'ils prennent en compte la spécificité de la planche vs les autres pratiques plus accidentogènes
A titre perso, je suis persuadé que la seule voie possible est la 1... Si nous étions beaucoup à plébisciter ce genre d'auto organisation de la pratique et que la FFV avait envie de nous accompagner, alors nous avons une voie de sortie. Qu'en pensez vous?
Antoine