ThierryP a écrit:
Peut-être le fait que le foil soit plus télévisuel que l'aileron, et que les supports Olympique et PWA soient beaucoup plus proches (par rapport à la RS:X et au slalom précédemment), suscitera davantage d'intérêt de la part des sponsors et permettra de relancer la PWA, avec davantage d'épreuves et d'argent? L'espoir fait vivre...
la PWA se rapproche de la logique d'un support de voile olympique "classique".
On navigue de 5 à 30 noeuds, sur un plan d'eau "normal" (pas de vagues comme à Hookipa ou Sylt, par exemple) et tout le monde avec le même matos.
C'était le rêve de la formula (1 flotteur, 3 voiles, pour tout faire).
C'est le rêve de l'hypersonic de SB. 1 flotteur de slalom pour tout faire.
La pratique va définitivement se détacher de la pratique loisir et devenir un sport de niche hyper technique et amateur, comme le 49er par exemple.
Avec un peu de bol (et beaucoup de moyens), on aura des live sympas comme pour le Sail GP ou l'America Cup, mais plus jamais on pourra "s'identifier" en disant je "fais ce sport".
Et même ces live sympas, t'en regarderas un, deux, voire trois... Puis tu passeras à autre chose, faute d'action.
A l'origine, la Coupe du Monde, c'était un outil de promotion pour les fabricants, avec des épreuves simplissimes :
Un spot avec des vagues
- Plus de quinze noeuds de vent
- Deux épreuves possibles, Vagues (s'il y en a) ou Slalom en 8 (si les vagues sont moins bien)
- Matos quasi identique pour les deux épreuves...
Pour garantir de l'action si pas de vagues (ce qui arrive souvent en Europe) et moins de vent, on a inventé la course racing, dérivée du triangle olympique, sur planche à dérive, avec bords de près et bords de largue. Pas marrant mais permettant de garantir un résultat.
Puis on a fait des courses sur des spots "sans vagues", pour diffuser la compète : Lac de Garde, San Francisco, Hood River, Aruba, Sotavento... où on pouvait faire du Slalom ou, dans le pire des cas, de la course racing.
C'est ce passage sur des spots "plats" (pourtant les plus nombreux et les plus proches de la pratique commune) qui a peut peut être flingué le format originel (vagues + slalom).
Les clubs et et les ados vont se mettre directement au foil (support olympique), mais les "vieux" ?
Certains, peut être, d'autres jamais.
Et le freeride/slalom (je vais à fond tout droit) au large entre potes va peut être s'éteindre gentiment, faute de stimulation par la compète et l'envie de faire "comme les pros".
Et j'ai un vrai doute sur l'évolution du Défi Wind dans ces cas-là, avec deux flottes bien distinctes : les bons en foil et les amateurs en matos de slalom plus ou moins périmé.
Le concept "pro am" est mort.
Voilààààààààà...
Mesdames, Messieurs, sortez vos arguments !