Ricoune a écrit:
A priori, on ne peut pas éliminer la cavitation d'un foil, il faut faire avec.
A partir de plus ou moins 50nds, limite connue à ce jour, un foil immergé dans l'eau produit de la vapeur. Si le foil peut encore fonctionner dans de la vapeur, à ce moment là, il peut encore accélérer (Vestas).
Reste le problème de la ventilation: un foil peut fonctionner dans l'eau, dans un mélanger eau/vapeur, mais si on y a rajoute de l'air en plus, il finit par ralentir ou décrocher.
En lisant ton message, je me suis demandé si on pouvait passer en vol aérien après 50nds (bon ok, ce n'est plus un bateau mais un avion, mais admettons qu'on ait encore un point de contact et qu'on lève seulement un coté de l'engin).
J'ai demandé à chatGPT quelle serait la surface d'aile nécessaire (j'ai prit une portance de 500kg, au pif) :
chatGPT a écrit:
Conclusion :
Une aile d’environ 10 m² est un bon compromis :
Elle permet de voler à 50 nœuds avec
CL=1.2
Elle est efficace à 80 nœuds avec
CL=0.46, ce qui minimise la traînée en croisière.
L'incidence de l'aile pourra être ajustée en vol pour optimiser les performances à chaque vitesse.
Une aile d'avion de 10m² pour prendre le relais des foils après 50nds, c'est complètement con ou pas ?
De toute façon, c'est un peu le principe de Vestas, car son aile inclinée a aussi un rôle de portance verticale.
J'ai l'impression que ce bateau avait déjà tout compris, je ne vois pas comment on peut faire mieux finalement.