Ca rejoint un peu le discours du maitre:
Skal a écrit:
Pour le reste, ce ne sont des observations personnelles correspondant à mon ressenti.
95% de ces problèmes, si on subit le phénomène sur les 2 bords :
1- réglage du gréement : creux pas assez tenu & calé sur l'avant, qui tire inévitablement sur l'arrière,
2 - dans le vent fort ou les rafales, PDM Vs hauteur de wish à l'ouest :
Si on a un PDM avancé, faut régler le wish pour avoir un gréement droit, donc plutôt bas à très bas, sinon ça peut lever la planche excessivement donc à nouveau manque de pression sur la jambe avant. La pression augmente par contre beaucoup si on le baisse légèrement trop, ça devient assez physique sur les jambes.
A l'inverse, on peut reculer le PDM, toujours en faisant gaffe à la hauteur de wish, généralement moyenne à basse, mais sans plus : assiette plus facile et gréement toujours assez droit, qui appuie sur la planche, on a plus de latitude pour naviguer légèrement ouvert et on conserve une planche plus vive & réactive. Dans ce cas, faut aussi savoir naviguer à haute vitesse ainsi, l'ensemble étant moins bloqué, on est moins calé en place, il faut adopter une attitude assez loose en sachant bien laisser faire le flotteur et en le contrôlant par touchettes. Plus le vent est fort, plus le résultat donne une planche très liftée sur l'eau, mais qui reste facile dès qu'on ouvre légèrement.
A chacun de trouver son compromis, fonction des gréement & planches, rien n'est identique. Certains gréements font lifter la planche, d'autres sont neutres, d'autres rabattent la planche en plage haute... Vs les flotteurs : tendu à plat mais haut sur l'eau, liftés, avec ou sans kick tail...
Généralement, si on a un léger kick tail sur le flotteur, on préfère reculer légèrement le gréement : le fait d'avancer cale l'assiette soit trop basse, auquel cas on frotte excessivement, et pas sur la meilleure partie de la planche, soit trop haute si on est mal réglé, ça devient instable. L'inverse si la planche présente uniquement une grande longueur de plat, qu'il vaut mieux lever à un bon angle si on veut de vitesse.
Dans tous les cas de figure, il faut chercher le triangle "magique" correspondant à son matos, avec une voile bien réglée de base (impératif prioritaire). Inutile de singer celui du collègue à matos différent, ça ne marche pas, sauf exception confirmant la règle.
Ce qui rentre aussi en ligne de compte :
- aileron : comportement très variable de l'un à l'autre et qui peut induire de grandes différences de ressenti (stiff, souple, nerveux etc, sans parler des aptitudes au cap/vitesse)
- harnais : siège, qui permet de s'asseoir et de mettre beaucoup de pression & rappel, dorsal, qui laisse bien plus de latitude de placements, mais qui rend le travail sur les jambes plus physique.
Ceci explique pour beaucoup, en dehors du niveau propre à chacun, les différences sur l'eau à matos identique.