Ce n'est malheureusement pas nouveau...
Je suis allé courir un championnat du Monde de "Bicicross" à Cordoba en Argentine au début des années 2000.
A la sortie de l'Aéroport, j'ai passé la douane plus vite que vous ne le ferrez jamais : zéro contrôle! On nous a monté direct dans une voiture et un mec nous a conduit dans une ville agréable bordée de belles maisons bourgeoises avec des gens qui circulaient sur des grosses motos sans casque.
Sur le coup on a été drôlement charmé par l'Argentine!
Et puis...
Et puis sur le toit de l'hôtel des cabanons permettaient au personnel de se loger, de petits brunettes tentaient de nous draguer dès la sortie de l'hôtel et de se faire emmener en Europe puis lorsqu'elles voyaient qu'on était pas la pour ça, passaient du coq à l'Ane en proposant une passe pour quelques dollards...le journal d'annonce local grouillait d'annonces de "pénéloppe" et même de "grand pénéloppe" et de publicité de clinique pour traiter l'impuissance masculine! (C'est véridique!

).
Comme il n'y avait pas grand chose à faire à Cordoba à part l'achat d'autoradios, de bijouterie et le zoo local, j'ai grenouillé dans le quartier.
Juste à coté de notre hôtel, on as assayé de fraterniser avec l'équipe féminine Hollandaise et leurs immenses cuisses...
Leurs regard n'était même pas méprisant, il était comment vous dire...étonné de notre démarche : on s'est pris un vent! (F4009 tu sort du sujet la!).
Dans l'église juste à coté des messes étaient programmées à la mémoire d'Eva Perron! Et en 2000, elle était morte depuis longtemps dèjà...
J'ai été trainer dans un restaurant populaire trouvé sur le guide du routard ou les voyageurs du monde entier laissaient des messages sur des petits papiers sur les murs un peu comme cela se fait au Peters Bar dans les Açores : j'y ai rencontrer un couple très interréssant, un curé et une bonne soeur qui s'étaient mariés et avaient fait un petit garçon. Situation peu enviable en Argentine!
Nous avons eu une conversation très enrichissante sur la situation du pays et sur la "violence" du capitalisme.
Dans les rues et dans le restaurant des enfants mendiaient, mais le plus souvent LA NUIT : le jour la police les surveillaient de près surtout dans le quartier des bijouteries. La nuit, "el ninio de la cale" ramassaient les poubelles à l'aide d'une cariole tirée par un cheval maigre. J'ai donné un billet, de 20 dollards à un mome et je me suis fait engueuler par le couple prés cité : cet enfant ne bénéficiait jamais d'une somme aussi importante et l'on m'a dit gentiment qu'il fallait lui donner moins et que de toute manière, ça n'irais pas dans sa poche.
Le lendemain matin, 2 mecs sont venus me dire au petit déjeuné que je n'avais rien à faire dans ce type de restaurant "de révolutionnaires". (Comment l'avais t'ils su?!!!).
L'un se disait homme d'affaire et à présenté son adjoint comme son ingénieur : le type en question avait une belle tête de bouledogue et ne disait rien pendant que le soit disant homme d'affaire m'a refait le portrait de la société Argentine alors que je ne lui avait rien demandé.
Je retiendrais longtemps et probablement toujours un détail drôle...et glaçant : en France, vous couper les têtes de vos condamnés avec une guillotine (on est en 2000 ok?!

), en Argentine, même l'armée lorsqu'elle envoyait un dissident plonger au dessus d'un lac (bon! Les mains attachées dans le dos bien sur et de 3 ou 400 métres!), on (sic!) lui donnait un somniphére avant car nous sommes contrairement à vous chrétiens et compatisans...
Moi, j'ai pris le truc de haut, mais certains en ont oubliés d'avaler leur petit déjeuné!
Quelques heures plus tard, je me suis fait casser le bras à Alta Gracia par un mec à qui je n'avais rien fait du tout...
Arrivé au dispensaire avec les "bomberos", une antique machine recouverte de bois, nous à appris avec de toutes petites photos de 10cm sur 10, que j'avais une triple fracture du bras.
Pas question de se soigner sur place : En Argentine les soins sont gratuits certes mais...comme me l'a dit le médecin : Es une opération muis difficile! il m'a recommandé à un professeur Français à Paris et à fait l'impossible pour lui transmettre mes clichés.
On m'a reconduit à l'Aéroport manu militari et par le chemin le plus court : plus de belles maisons et de grosses motos mais des champs de barraques en tôles me jettant au visage une misére que mes camarades de l'équipe de France n'ont pas vus aussi bien à l'allé qu'au retour.
Ca a été la fin de ma carriére à bon niveau, je n'ai jamais retrouvé la même forme ensuite.
L'Amérique du Sud est friante de Bicross et à organisé souvent des championnats du monde.
Sao Paulo était pire! L'équipe de France associé à l'équipe batave à du recontruire la piste car les ouvriers étaient en gréve et une émeute de quartier est survenue car une bonne âme à payer quelques gamins pour porter un drapeau de l"équipe de France.
La Colombie ç'est même pas pensable au regard des mesures de sécurités prises sur place et beaucoup n'ont même pas voulu y aller à l'époque.
Et les USA? Pays de la démocratie si il en est?
Personellement, j'ai été courir une manche de la coupe du Monde à Orlando alors que la finale était à petit Couronne et le championnat du Monde à Valet (l'un de mes meilleurs résultats, snif!).
Après avoir vu Cap Canavelar (enfin moi tout seul car mes brutes de compagnons n'étaient pas intérréssés et son allés à Cocoa Beach pendant que je visitais l'un, sinon le plus grand centre spatial au monde), nous sommes allé à Miami Beach.
Miami Beach ç'est superbe...vu de l'autoroute! Déjà certains quartiers sont d'un accès payants comme Key Biskayne histoire de ne pas y voir tout le monde : imaginez si vous deviez payer un péage pour rentrer dans la presqu'île de Quiberon!
Le mirage de la richesse et de l'opulence se brise à Miami lorsque vous vous trompez d'une sortie d'autoroute : la, la misére vous saute à la gueule dans une succéssion de quartiers de maisons basses et lépreuses dont vous tentez de sortir à toute hate...
Beaucoup d'entres nous sont allés faire du windsurf à l'étranger...Est ce pire en Egypte à Safaga, en Turquie ou au Maroc? Oui! La misére est partout...
J'ai été fort surpris de découvrir qu'a Hawai des milliers de travailleurs sans papiers sont employés illégalement dans les champs et lorsqu'ils contestent leur misére, leur patrons vont parfois jusqu'a les faire supprimer purement et simplement. Et si ce probléme à un écho dans la presse locale, nul ne vous croira si vous en parlez ne serais ce qu'en Californie, ou la misére est aussi bel et bien présente 3 patés de maison derrière le front de mer de Venice Beach.
Ceci dis...la couverture médiatique a été me semble t'il beaucoup plus importante que tu ne le dis avec plusieurs heures de direct pour la plupart des sports connus et pas pour d'autres...