Les conditions jouent énormément.
Report du jour, sans photos, et les témoins sont partis trop tôt !
Ça souffle en Corrèze des le matin, mais comme ils le donne pour la journée... Je monte pour 13h00, effectivement 12-16 nœuds anémo.
La Corrèze c'est facile : 13 juillet, 13h, 13 degrés dehors. Je me tâte avec l'intégrale, go shorty. L'eau est plus chaude que l'air de beaucoup, c'est drôle.
Je commence par monter le slalom en 8.5 (comme toi je me fatigue très vite en foil et j'en garde pour plus tard) et je pars sur l'eau, ça tombe.

J'insiste, avec un cata de la base de voile on fait la course pour monter dans le goulet en face où c'est plus fort et canalisé. Rien. Retour au bord, juste une paire de planing taquet en 8.5 bien creuse qui te défonce. Kolère, bis.
Arrivée de totof63 puis d'un autre amateur dont je ne connais ni le nom ni le pseudo. Du coté des grands lacs aquitains si j'ai bien entendu.
Je sors le foil, flemme de monter 7.5 je garde la 8.5
Je suis le seul à aller sur l'eau, je tente quelques bords pour l'ambiance, mais c'est médiocre. Heureusement pour l'honneur le sympathique 3ieme homme certifie à Totof que hier je volais pas si mal

Le vent tourne et oscille de 90°, de deux forces sur l'eau, je fais quand même un bord en l'air mais la lutte et l'inertie de la 8.5 est pénalisante. Pour un lourd le format 7.8 péchue de Bruno est surement un bon choix.
Il me faut quand même de la vitesse pour garder de la portance et un jour irrégulier c'est chaud.
Je retourne au bord, froid, chaud dans camion, froid dehors, sortie de merde. Je plie ? Je mets la combi hiver (pas de demi saison).
Retour en slalom, rien.
Le vent fini par s'orienter et tenir le cap en fin d'aprem, je reprends le foil toujours en 8.5 et là de longs bords Broussas - la sapinière pour ceux du coin. Des touchettes, mais vraiment de longs bords. Sans harnais ça commence à me défoncer un peu. Je prends les straps arrière un coup sur deux.
Et là le dernier bord pour aller voir un copain, une navigatrice solo se retourne en 420 dans une rafale à la con. Jamais elle ne va le retourner avec ses 55 kilos, j'y vais ce qui me fait descendre loiiiiin dans le vent. Le temps de redresser le voilier, grimper la dame à bord, récupérer la planche... Très long retour en 8.5 toujours sans harnais à remonter le vent.
Froid même avec l'intégrale je plie.
Voilà, c'est pas palpitant mais pour dire que tu passes de "je gère" à "je galère" sur des sautes de vent. Trouver la journée régulière c'est capital au début

edit : moi aussi j'essayais de compter au début, et je me rendais compte que je stoppais involontairement le compte tellement ça me demandait de concentration !