bruno 33 a écrit:
Compte rendu du week-end à Paris
Bon bah voilà, c'est fait... Kess tu veux que je rajoute?
Bon d'abord, on va demander à Sergio de déplacer le sujet parce que je te signale, Frérot, qu'il y a une rubrique exprès pour le SUP maintenant. A quoi ça sert que Sergio il se décarcasse sinon?
Deuzio, bah quoi?... Je vais raconter aussi ma descente.
C'est parti un peu comme un truc de pochetron, un défi qu'on se lance après (ou pendant d'ailleurs) la p'tite soirée qui va bien. Peut-être chez Le Claude, à Longarisse. C'était cet été donc, après qq traversées du lac de Lacanau et autres remontées du canal vers Maubuisson et exploration des méandres de Talaris. On a un peu parlé de Paris (pas vraiment que Bruno compte s'y installer, c'est déjà pas un endroit pour moi, alors pour lui, tu penses...) et de ma traversée de l'année dernière à laquelle Bruno avait participé lui aussi, en Vélib' (Vélib
s d'ailleurs pour cause de crevaison dans le dernier kilomètre).
Donc fin août, on s'est dit, cette année, on le fait ensemble. A mi-septembre, message de Guillaume, depuis le Qatar: "Les mecs, grouillez-vous de vous inscrire pour la descente de Paname, c'est maintenant." Nous, on était en Corse, on s'inscrit, pas de souci. Guillaume oublie, plus de place (275 gonz sur liste d'attente!), souci. Bon se démerde, on récupère un dossard + un autre que je donne à un pote de Guillaume, Jens, que je ne connais pas encore.
Plus on est de fous, plus on rigole, Christophe et Cathy quittent à regret Châteauroux (joli port de pêche) pour venir nous supporter. Aloha1664, ayant vent de la chose, arrive lui aussi à la maison, accompagné heureusement par la charmante Vanessa (sinon, je l'aurais foutu dehors, mécréant). Jolie soirée, on se repasse en boucle notre "préparation", Bruno sur la Dordogne, moi sur la Seine, nous sommes prêts. Couchage (très) tardif. Pas de souci, on sera debout à 5h pour le ptit déj Bruno et moi. 5h15, le thé est servi, les croissants aussi, j'me sens seul. 5h25, toujours seul. 5h30, j'me dis que je me suis gouré d'heure et de jour. 5h35, je vais gratter à la porte du Frangin. Une p'tite voix qui vient de loin me dit qu'il arrive... Déjeuner, on enquille. Heureusement, A13 déserte, même nos amis les bêtes ont coupé leurs radars et c'est tant mieux!
Parc expo, le sésame pour le parking, parc coureurs. C'te classe! A l'intérieur, on retrouve Guillaume et Jens, Etienne, JP et Rodolphe et quelques autres croisés la veille au gonflage. Là, ça fleure bon le néoprène, avec des nuances assez étonnantes ma foi qui auraient plu sans doute à Patrick Süskind... "Entassage" dans les bus, difficilement racontable. Imagine seulement 60 gus en combard + pagaie + lycra + diverses petites choses se caler inside. Je crois que même le plus blindé des chauffeurs a dû nous prendre pour des débiles profonds... Mais bonne ambiance, ça chambre sévère pour certains. Arrivée sur le quai de départ au pied de la BNF, on récupère nos SUP (facile, orga géniale!), ptite causette avec Antoine puis Robert T avant que Didier Lafitte ouvre la ligne de départ. Y a de l'eau, davantage que l'an passé,où il fallait descendre une marche. Là, tu poses le SUP, tu montes dessus le pied sec et hop, tu flottes dans le noir. Curieux ces repères qui disparaissent, ce grand moment de calme à peine troublé par les appels des uns et des autres... "Hey, Bruno, t'es là?" "Ouais, devant toi!"
On suit le troupeau en remontant le courant vers le pont de Tolbiac, en attendant l'annonce du demi-tour et du départ.
"Attention, attention, 30 secondes..." Demi-tour, et hop, c'est parti. Pas mal de courant, quelques méchants remous sous les ponts, éviter les piles dans la pénombre... Et là, une espèce de petit miracle, le jour qui se lève sur 300 gonz en train de SUPer sur la Seine, le soleil derrière nous, magique. On prend nos marques et notre rythme, c'est nickel. On repère Julian. Cette année, c'est lui qui s'est levé tôt et qui assure les photos, le top!
Sur un pont, une banderole, "Allez, on y va!", je ne réaliserai qu'à l'arrivée que c'était Laurence qui assurait la claque. Bruno teste un joli geste technique et file sous mon SUP, il est vraiment motivé pour ce qui est l'originalité des angles de vue! A côté de nous, y a un gonz qui boit la tasse tous les 50 mètres. Il a un SUP de race en 24 de large, visiblement acheté récemment, le gars prend cher. J'ai bien cru qu'il allait finir à genou mais pas du tout. Ami, si tu passes par là et que tu te reconnais, respect!
L'arrivée est atteinte vraiment vite malgré un plan d'eau assez instable. Notre fan-club n'est pas encore tout à fait là. Aloha1664, notre guide corse, un gars au sens de l'orientation infaillible (je te jure, ce mec est énorme: s'il était parti avec Christophe Colomb, je ne sais pas ce que le Génois aurait découvert!), notre guide corse, donc, est coincé entre la cour des matériaux Point P et les bennes à ciment de chez Lafarge. Avec Bruno, on ralentit le temps qu'il se mette en place sur la ligne opposée puis, dès qu'il est prêt, nous traversons. Photos.
Remontée des SUP sur le quai, dégonflage, rangeage, changeage, embrassage... Contents les loustics! Les filles partent faire du lèche-vitrine sur les Champs, nous on grimpe dans les bus. Il est à peine 10h, direction le brunch chez Microsoft. On se refait la cerise (ça manquait d'un ptit coup de rouge, quand même...), jolie sieste dans le superbe amphi (vraiment la classe ici. J'vais peut-être envoyer mon CV chez Microsoft!), promo Naish, belles images, gros son, retour sur la saison écoulée avec El Bur (Défi Wind) et paf, re-bus, direction le Nautic pour les finales dans le bassin.
Vers 15h30, on plie les gaules. Guillaume et Jens retournent sur Poissy, Christophe et Cathy vers Châteauroux (joli port de pêche), Bruno et Véro chez la frangine de mon Frérot (puis TGV, arrivée à Ambès à 0h41!...). Je remballe dans la foulée avec Maria. Il fait 12°, le soleil renvoie une ptite cargaison d'UV, le pied!
Bilan: c'était le pied. De très très bons moments passés ensemble, du temps qui n'a pas de prix et qui me fait dresser les poils quand j'y pense, une semaine après. Et je sais que ces moments ne sont que le prélude de ceux à venir. C'est ça qu'est bon, pas vrai?
PS: euh, Bruno, tu pourrais mettre en ligne la photo avec Charlotte stp? J'aime bien cette photo (et Charlotte aussi d'ailleurs)