celine d a écrit:
:oops: moi aussi j'ai eu ce probléme de temps temps.... et souvent sur le bord tribord ...
la dernière fois hier.. avec une TB 58 et saber 4.7 (j'étais bien à la rue aussi)... je force enormement sur le pied avant...par contre le bord babord est nickel...
j'ai essayé de changé de place les bouts... mais rien n'y fait... pour les straps je n'ai pas trop le choix vu ma taille... que faire puisque le probléme est que d'un coté !!!
Ca peut venir aussi de légèrement trop d'aileron (surpression arrière), chose qu'on contrôle toujours assez bien sur du portant.
Dans ce cas, si tu es bien sur un bord, rappelle toi ta nav, et le pied qui veut se barrer, c'est sur le bord de cap quand ça tape sur le clapot... Faut crocheter et reculer un petit poil tes lignes (le réflexe est plutôt de les avancer… bon compromis à trouver) :
- si tu ne bordes pas assez, ton pied arrière devient le pivot vu où tire la toile,
- dans ce cas de figure, ta planche subit le plan d'eau avec le nose qui fait du haut/bas en tapant sur le clapot : pas assez maintenue sur l'assiette. Inutile de te dire que quand elle part trop vers le haut, tu n'as plus aucune pression sur le pied avant => faut ravancer tes appuis, donc le corps aussi sur l'avant (front foot) et redressé, tout en bordant.
Faut aussi se faire une raison, quoi qu'il en soit, c'est physique sur la jambe : ça flambe un peu devant le tibia. Meilleur est ton réglage d'ensemble, moins ça se sent.
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Pour le reste, ce ne sont des observations personnelles correspondant à mon ressenti.
95% de ces problèmes, si on subit le phénomène sur les 2 bords :
1- réglage du gréement : creux pas assez tenu & calé sur l'avant, qui tire inévitablement sur l'arrière,
2 - dans le vent fort ou les rafales, PDM Vs hauteur de wish à l'ouest :
Si on a un PDM avancé, faut régler le wish pour avoir un gréement
droit, donc plutôt bas à très bas, sinon ça peut lever la planche excessivement donc à nouveau manque de pression sur la jambe avant. La pression augmente par contre beaucoup si on le baisse légèrement trop, ça devient assez physique sur les jambes.
A l'inverse, on peut reculer le PDM, toujours en faisant gaffe à la hauteur de wish, généralement moyenne à basse, mais sans plus : assiette plus facile et gréement toujours assez droit, qui appuie sur la planche, on a plus de latitude pour naviguer légèrement ouvert et on conserve une planche plus vive & réactive. Dans ce cas, faut aussi savoir naviguer à haute vitesse ainsi, l'ensemble étant moins bloqué, on est moins calé en place, il faut adopter une attitude assez loose en sachant bien laisser faire le flotteur et en le contrôlant par touchettes. Plus le vent est fort, plus le résultat donne une planche très liftée sur l'eau, mais qui reste facile dès qu'on ouvre légèrement.
A chacun de trouver son compromis, fonction des gréement & planches, rien n'est identique. Certains gréements font lifter la planche, d'autres sont neutres, d'autres rabattent la planche en plage haute... Vs les flotteurs : tendu à plat mais haut sur l'eau, liftés, avec ou sans kick tail...
Généralement, si on a un léger kick tail sur le flotteur, on préfère reculer légèrement le gréement : le fait d'avancer cale l'assiette soit trop basse, auquel cas on frotte excessivement, et pas sur la meilleure partie de la planche, soit trop haute si on est mal réglé, ça devient instable. L'inverse si la planche présente uniquement une grande longueur de plat, qu'il vaut mieux lever à un bon angle si on veut de vitesse.
Dans tous les cas de figure, il faut chercher le triangle "magique" correspondant à son matos, avec une voile bien réglée de base (impératif prioritaire). Inutile de singer celui du collègue à matos différent, ça ne marche pas, sauf exception confirmant la règle.
Ce qui rentre aussi en ligne de compte :
- aileron : comportement très variable de l'un à l'autre et qui peut induire de grandes différences de ressenti (stiff, souple, nerveux etc, sans parler des aptitudes au cap/vitesse)
- harnais : siège, qui permet de s'asseoir et de mettre beaucoup de pression & rappel, dorsal, qui laisse bien plus de latitude de placements, mais qui rend le travail sur les jambes plus physique.
Ceci explique pour beaucoup, en dehors du niveau propre à chacun, les différences sur l'eau à matos identique.