bluenote a écrit:
Aujourd’hui donc Hourtin :
1h30 de route, 45min peut-être de montage/ habillage et portage jusqu’à l’eau !! Puis marche à pied car trop pied.. puis ouf on tente de comprendre cette nouvelle monture et sa voile (6m pour reprendre gentiment car rafales à 16/18 noeuds annoncées) Mais alors c’était CHAUD!!
Impossible de partir au planing ! J’étais revenue au niveau zéro
Besoin de conseils je crois! Une porte qui soit me catapulte soit refuse de m’emmener au planning, une planche qui pique facilement du nez ou du cul, très sensible donc impossible de reculer..
J’avais un niveau planning chaque fois que le vent s’y prêtait avec ma bic techno 148l puis ma Bic medium 118 l 63 cm de large. J’étais bien avec elle et ma 6,8 gun. Bon j’ai pris 30 kg et tout revendu mes ex.
Franchement je suis toute triste.. heureusement y avait deux types sympas. Un qui avait une 8,5 pfff et qui trouvait ça trop petit, vues les performances, et un qui était en wingfoil, très sympa, qui m’a consolée en me parlant des vents mega irréguliers d’Hourtin.
C'est le tarif, ma bonne dame !!
Comme dit plus haut, même si par le passé, on avait un niveau correct, plus la période d'interruption est longue, plus la reprise est fastidieuse, même avec du matos récent et adapté.
J'ai connu cette période transitoire après une reprise, je n'avais à l'époque qu'une Tiga 260 et après être arrivé en région parisienne, autant dire que la Tiga est restée au fond de la cave pendant un looooong moment, la découverte de la vie de famille, l'activité physique qui se réduit et les kilos supplémentaires qui en découlent ont eu raison de mon enthousiasme.
J'ai fini par racheter du matos plus "volumineux" et je m'y suis remis lentement, après 12 ans de "vache maigre".
Ce qui me surprend le plus dans la pratique planche à voile, c'est la facilité avec laquelle on remet systématiquement en cause le matériel et le vent quand on n'avance pas et qu'on galère
On se plaint tout le temps, flotteur trop gros, trop petit, trop large, trop étroit, trop ceci, trop cela, pareil pour le voile, et ne parlons pas du vent qui n'est jamais bien orienté, assez fort ou alors trop fort.
Pour en avoir fait l'expérience, la façon la plus efficace de prendre conscience de son niveau, c'est de prêter son matos tel quel, à un "pote de spot" plutôt débrouillé, qui va déchirer le plan d'eau et qui en revenant sur la berge va te dire: " Ben il est top ton matos, je me suis éclaté, ne change rien à tes réglages !!" Et tu rentres chez toi complètement déprimé en jurant que tu vas tout revendre; C'est du vécu !!
Mais patience, tu vas retrouver tes sensations perdues, si tu peux naviguer régulièrement et le plus souvent possible, à l'inverse de moi qui reste un éternel débutant, faute de pouvoir naviguer suffisamment et qui pense que c'est toujours la faute du matos qui fait que je n'avance pas.
Mais j'y crois toujours, c'est à la fois addictif et frustrant la Planche à Voile.
Bon courage, la passion va revenir, ne t'arrêtes pas à une première session moisie, celles à venir ne pourront qu'être meilleures.