Je vais te dire ce que je dis à mes élèves depuis des années et ce aussi bien en bmx qu'en windsurf.
Le Bmx, la "planche à voile", c'est d'abord et avant tout un sport.
Avoir du bon matos, c'est bien...encore faut il en avoir la maitrise.
En slalom, contrairement à une idée fort répandue, des types comme Antoine Albeau, Robert Teriitehau, Robbie Naish, Bjorn Dunkerbeck ne gagnent pas des places grâce à leur vitesse de pointe certes un peu supérieure aux autres mais grâce à leur dynamisme au jibes.
Il faut donc, bûcher, bûcher, bûcher, bûcher, bûcher... bûcher le jibe pour que celui-ci devienne ultra maitrisé et naturel.
Inutile de te lancer dans une course à l'armement si la technique du jibe n'est pas ultra naturelle et maîtrisée et ce dans toutes les conditions de vent et de clapot.
De plus, contrairement à des longues distances comme le défi wind, les lignes droites sont très courtes dans une manche de slalom donc tu perds énormément plus de places au jibe avec un flotteur et une voile technique que tu n'en gagne en ligne droite.
Et que dire lorsque tu tombes ! Quelle perte de temps et aussi d'argent ceci pour choir lamentablement au jibe.
Donc pour moi, commencer avec du matériel monotype ou freerace simple et pas cher n'est pas incohérent bien au contraire. (Le matériel monotype a aussi pour avantage de te permettre de savoir ou se situe ton véritable niveau).
Ensuite, il y a le long apprentissage de la procédure de départ et crois moi, la aussi il y a du taff pour acquérir une expérience solide en la matière.
Après, il y a et c'est la aussi une des qualités des grands champions, la capacité a reproduire un bon niveau de performance manche après manche.
Et la, que ce soit en slalom, foil, vague ou freestyle, crois moi, les meilleurs font un gros travail au niveau de la préparation cardio ceci avec du vélo, de la course à pied, du renforcement musculaire.
Des exemples existent de gens qui font cela en dilettantes et sont capables de garder un bon niveau de performances après une bonne cuite en se couchant à pas d'heure mais crois moi, sur un championnat durant plusieurs jours ou le soir c'est concert, danse et beuverie, personnellement j'ai souvent sauvé une qualification bien mal partie ceci en allant dormir loin du bruit et en me couchant très tôt.
Un type comme Éric Baronne qui en apparence se contente de laisser descendre son vélo sur une pente, c'est derrière la haute technologie une préparation physique de moine soldat, une alimentation ultra rigoureuse et surtout du sommeil.
Après, quand tu as tout cela, oui, tu peux dépenser avec raison ton argent dans du matériel top niveau, mais tant que tu n'as pas tout cela, il est contre productif de remplacer chaque année un matériel de slalom pas encore maitrisé pour un autre matériel très cher et encore moins maitrisé.
_________________ Quiver samouraï mk1 : Wingfoil F-One 6,6 + aile 220 et 1800, RRD Freeride air, recherche Red Paddle windsurf.
Quiver camping car : Exocet RS D2, JP crossback, Exocet windsup 11,8, F2 Comet 145.
Remorque : Exocet Xlongboard 11,5, Starboard Whooper extra, Starboard Carve 161, Exocet Windsup 10,2, Kona 10,5 TT, Starboard Hypersonic 133 wood, Kona 9,5 TT, Exocet Xwave 129, Kona mini Tanker TT, RRD Twin tip 65, AHD 70 NT, Naish Floater.
AHD 98NT, Ray 145 wood, cruiser wood convertible, Naish Javeline 17"
|