Attention, je n'ai pas dit que j'étais enthousiaste sur la liste des points que je cite. Je dis juste que, non, l'offre ne disparaîtra pas. Notre marché est trop petit pour survivre tel quel mais trop grand pour disparaître !
Ensuite on aura peut-être que de la merde ou de la vente à distance.
Ou alors la grande purge des acteurs "excédentaires" pour la taille du marché va continuer.
Ce n'est pas moi qui fais le marché ou moi qui vais jouer sur le fait que la construction "one shot" ou l'innegra c'est acceptable...
Les shops je ne leur fais pas la guerre, pas de méprise.
Ça fait juste deux ans que je ne suis pas rentré dans une boutique, peut-être même 3 ou 4 ans si on excepte la bise noire.
C'est pas un choix : c'est simplement qu'ici il n'y a pas d'alternative à la vente à distance.
Si le marché est trop petit pour eux je n'y peux rien.
Si les prix sont trop élitistes pour une activité dynamique en nombre de pratiquants je n'y peux rien non plus. Les "subventionner" ne ferait que retarder un problème de fond :
Que déjà les magasines et les marques arrêtent de nous vendre le millésime n+1 comme la merveille qui transforme en étron la merveille de l'année passée.
Que les constructions tiennent 5 à 10 ans d'usage raisonnable.
Et ça remettra un peu de bon sens dans tout ça
Ensuite ce bon sens là, j'en suis désolé, il ne va pas dans le sens du volume pour le marché. Je n'y peux strictement rien, a mon avis on paye des dérives passées, dont la première et la plus grave a été le "Fuck the blaireaux".
Tant sur la forme, le fond, l'élitisme qui a tué la pratique de masse. C'est bien là le premier soucis...
PS : si je pensais que l'on pouvait faire fortune dans le monde de la planche, je ne serais pas dans un labo à 650 bornes de la mer