gigi66 a écrit:
Merci, j’avoue que je comprends pas tout en anglais
Après, c’est pas tant le foil et flotteur le pb, c’est réellement la puissance constante de la voile : il n’y a qu’au jibe où je pouvais souffler (un peu comme en aileron finalement)
En PWA , OK , il y a généralement du gabarit mais en filière Olympique, on a des Julien Bontemps qui sont légers, la je me dis que ce sont vraiment des athlètes (et ne parlons pas des filles en 8m...)
en fait il y a aussi le design de la voile à prendre en compte. Par exemple j'ai eu une voile de 7,2 hyper légère qui se tenait moins bien dans le vent fort comparativement à une 9,6. Et les voiles de foil ont plutôt une coupe "vent faible" avec peu de latte et une chute plus tendue. C'est pour ça que les voiles de slalom (qui ouvrent jusqu'au wish) se tiennent très loin mais ne partent pas vite au planing.
C'est pour ça que ça m'énerve quand j'entends dire qu'en foil il faut 3m2 de voile en moins qu'en aileron. J'aimerais bien voir une vraie comparaison avec les mêmes gréements typés vent faible.
Concernant le gabarit du bonhomme, mon avis c'est que le poids est un handicape. Le windsurf/windfoil ce n'est pas de l'haltérophilie. Quand on navigue dans le vent fort, il faut aussi
gérer le cardio car il faut sans cesse ajuster l'équilibre du gréement/flotteur et donc il faut être tonique et rapide. Il suffit de voir les gars de la RedBull storm chase pour se rendre compte que le gabarit de Thomas Traversa est efficace dans plus de 50 noeuds avec des vagues monstrueuses.
Un gabarit du type "Julien Bontemps" est proche de celui des tri-athlètes de l'Iron Man. C'est le top car il pulvérise tout le monde dans le vent/léger médium et dans le baston, il joue sur le cardio...