gigi66 a écrit:
ThierryP a écrit:
nicowind465(2) a écrit:
Ça n’est pas parce que je n’ai pas de choix à faire que je ne peux pas juger le choix comme fair
En tout cas, je suis plus crédible qu’un non compétiteur qui ne sait pas comment ça se passe réellement sur le parking ou sur l’eau en interne qui crie que c’est unfair.
Tu es toi-même moins crédible que les concurrents ("compétiteur" étant un anglicisme, Nico) qui ont un choix à effectuer, qui estiment que faire courir ensemble ailerons et foils pose de nombreux problèmes, et voudraient que cela cesse (entre autres, au nom de l'équité sportive).
Ça doute de rien ici
De dire ça a un pro comme Nico (qui a révolutionné la pratique), faut vraiment avoir une haute estime de sa personne, jamais je ne me permettrai de tels propos.
C'est vrai que Thierry y va direct et Nico répond de manière ouverte également.
Je pense que Nico est suffisamment intelligent pour savoir que son investissement à fond dans le foil à une époque où tout le monde continuait de s'entrainer en aileron lui a permis de prendre une grosse avance.
Cette avance a ensuite été rattrapée par les autres gros bosseurs du circuit et il ne domine plus aussi outrageusement les épreuves de slalom.
Si Nico s'était contenté de continuer, comme les autres, à travailler en fin et un peu en aileron, il n'aurait peut être pas déjà remporté une épreuve comme en Israël.
On retrouve la même histoire quand Thiemé (le père), très moyen à l'époque en longboard, se met à éclater les stars de l'époque en sortant sa planche de slalom sur des parcours upwind. La saison suivante, tous les tenors ont sorti leur planche de slalom et sont repassés devant.
Si tout se fait en foil, si le foil est le seul support en compète, la PWA est morte à court terme, tout le monde se tournera vers l'IQ assez rapidement...
On a eu trois types de réaction avec l'arrivée du foil en slalom :
1. Ceux qui s'y sont mis en en équilibrant avec le fin, un minorité de mecs déjà habitués au top 5/10
2. Ceux qui ne font plus que ça en espérant passer devant le groupe ci-dessus, en venant ponctuellement ou en partant vers l'IQ
3. Ceux qui ont plus ou moins décroché, voire abandonné la PWA. Et là, il y en a beaucoup ! Tu prends le top 20 2019 et tu comptes les pertes, surtout dans les moins de 35 ans.
Qu'Albeau, Williams, Maynard, Van de Steen, Dagan ou Moussilmani finissent par s'arrêter un jour, OK. Mais les autres ?
Il y avait 116 classés PWA en 2019. Pour 5 épreuves
Combien il y en aura t'il en 2023 ? Pour 6 épreuves