sailpower a écrit:
c'est un probleme d'electrolyse, le contact avec le carbone génére une éléctrolyse qui favorise l'oxydation
L’éxpérience montre que lorsque deux métaux différents (Cuivre-zinc ou acier-aluminium ou autres) sont mis en contact dans un milieux aqueux conducteur, l’un deux peut subir une corrosion généralement situé dans la zone de contact.
==> C’est la corrosion galvanique qui fonctionne comme une pile avec une anode (qui se dissout) et une cathode.
Pour qu’il y ait corrosion galvanique, il faut que 3 conditions soient réunies SILMULTANEMENT:
- Deux métaux de nature différente
- Une liaison métallique assurant la continuité éléctrique
- Une liaison électrolytique (milieu conducteur ionique)
Dans le milieu automobile certains constructeurs interdisent le mélange métal -Aluminium par exemple.
Chez BMW sur des liaisons avec Articulations par exemple , si un bras inférieur est en Alu , la cage exterieur de l'articulation est en Alu obligatoirement.
C’est un sujet difficile. Les résultats des essais sont toujours très difficiles à transporter à la réalité. Il y a souvent de très grandes divergences entre essais accéléres au brouillard salin, en immersion dans une solution conductrice… et ce qui se passe en réalité. Les essais électrochimiques sont rapides, simples mais très peu représentatifs de la "réalité".
Le milieu ambiant (eau ou eau + Acide citrique..) fait varier la corrosion par couplage galvanique.
D'autres facteurs font varier aussi la corrosion comme la corrosion par aération différentielle. (c'est le principe d'Evans)
Lorsque que l'on une zone qui est "fortement aérée cathodique" (Ex : Zone métalique extérieurs tube sur un Wish) et une zone est "faiblement aérée anodique" (Ex : Zone métalique intérieurs tube d'un wish) , il se crée un courant de corrosion plus ou moins important et le métal dans la zone la moins "aéré" se dissout.
Pour notre sport Cela serait plutôt la corrosion sous contrainte (Corrosion sous tension) qui est un mécanisme de rupture progressive des métaux qui est causé par l'interaction simultanée d'un agent corrosif et d'une contrainte de traction soutenue.
Comme moyens de protection contre la corrosion à prix "abordable" l'emploi de revetements semble assez interessant car ils constituent comme l'a précisé benoit qui parlait d'isoler, une barrière physique entre le milieu agressif et le métal ou la zone à protéger , soit un revetement métalliques comme une électrodéposition ou une immersion ou non-métalliques comme une peinture liquide (cataphorèse, ZN lamellaires) , ou peinture poudre , vernis , Phosphatation etc....
L'avenir est peut etre dans les colles (mono ou bi composant ) qui pour certaines apllications peuvent convenir.....
