Ça fait un moment que ça me trottait dans la tête, ça peut être drôle, ça peut éviter aux autres de vivre la même mésaventure!!!

Je me lance,

1.Nager deux heures avec le matos pour revenir au bord ,parce qu'il n'y a plus de vent.(ne pas trop s'écarter du bord et consulter la météo)
Les potes n'ont rien pu faire,sauf m'attendre.(acheter un jeux de carte)

2.Un pied sur le flotteur et l'autre glissant dans la voile à plat dans l'eau, le grand écart à froid avec une belle déchirure musculaire et épanchement de sang.
(faire des échauffements avant de naviguer et ne pas se prendre pour JC Van Damm)
5 minutes de navigation et une heure et demi de route pour revenir seul.
15 jours de repos.

3. Un doigt de pied haché menu sur une moule,après 10 minutes de navigation,6 points de suture.(toujours avoir des chaussons en Zélande)
Deux heures de routes et direction l'hosto.
15 jours de repos.

4.Une rupture complète des ligaments croisé du genou droit en waterstart,j'avais pas senti que le pied au sol était sur un bloc,qui au moment de l'impulsion,c'est
retourné entrainant mon pied dans un trou et crac. (faire gaffe au sol en démarrant ou en s'arrêtant )
Là c'est madame qui roulait.
Une opération et un an au repos.

5. Un deuxième dans un tirage de bourre: je jibe et le gars devant moi tombe,je l'évite de justesse mais mon pied arrière reste coincé dans le strap et le mat
vient s'appuyer sur mon genou engendrant une belle rotation et crac.
Enlever la combi,ranger le matos et rouler deux heures 15,trop crevé pour aller à l'hôpital le jour même.
(Garder ses distances et gueuler à la mort pour que l'on vienne vous secourir ou déposer plainte pour non assistance aux personnes en danger)
Pas d'opération 5 mois de repos.

6. Laisser les clés sur le contact et verrouillage auto enclenché,mon pote et moi en combi,mais le reste du matos à l'intérieur !!!
On pète la vitre. (toujours avoir un bon marteau sous la main)

7. Tombé sur une méduse géante au Portugal avec comme conséquence une belle brulure sur le flan du ventre qui a mis plus de 15 ans à disparaître.
(ne pas naviguer tout nu)
Revenu au mobil home, on s'était fait cambriolé (toujours prendre avec soi son chien de garde)

Je continue mais dans l'eau ...

J'ai eu l'occasion de "tester" malgré moi,deux manières de me noyer, en y échappant de justesse.

1.En buvant un grand verre d'eau sans doute trop vite,je ne sais pas ce qui s'est physiquement produit,mais tout est repassé dans les poumons.
J' avait déjà entendu parlé de ce phénomène chez les gens après avoir fait du sport et je peux dire que je suis passé par toutes les couleurs en pensant bien que ma dernière heure était arrivée.
Tout les muscles se tendent avec une raideur extrême ( j'ai dis les muscles Jocelyn ) à tel point que mon visage était tout déformé,luttant pour respirer dans une douleur atroce.
Bref,après une minute interminable à régurgiter de la flotte,j'ai enfin pu reprendre mon souffle.j'étais claqué pour le reste de la journée.
Donc,un conseil,boire à petite dose,surtout après l'effort.

2. Adepte de l'apnée dans mon jeune temps,pendant les 3 semaines de vacances,je m'entrâinais à descendre le long des falaises sous eau des calanques pour en arrivé ,au bout du séjour,à 50sec de descente en palme d'apnéiste et 20 sec à admirer les fonds,du moins quand j'y arrivais.
Bien en forme en remontant sur l'Ardèche,je me suis mis dans l'idée de traversé le lit du cour d'eau sans palme au niveau du Pont d'Arc.
Mais quelle idée !!!
Je ne m'attendais pas à ce que ce soit si profond et surtout si froid, ce qui fait qu'une fois arrivé au milieu du lit,j'ai du remonter,sans pour autant retrouver la surface tout de suite.
le problème,c'est qu'a +/- 1m au dessus du sol,l'eau est toute verte,ne faisant apparâitre ni la surface ni le fond,d'ou une perte total de repères et d'orientation.
Impossible aussi de remonter naturellement assez vite à cause du courant
Bref à nouveau,après quelques secondes interminables à penser que je n'y arriverais pas par manque de souffle,je suis toujours là pour vous écrire mes péripéties.

_________________
http://www.cdp-concept.be

1997, plage de Napoléon, à l'est de la baie de Fos.
Quelques bords le long de cette indéterminable plage soufflée ce jour la par un mistral raisonnable.
Quelques bords et je me lasse.
Du coup on décide de partir plein ouest, direction l'autre côté de la baie. Vers l'usine aux 2 cheminées.
Déjà c'est plus fun, on passe tout près de supertankers, c'est impressionnant.
Au bout de 30 minutes on arrive de l'autre côté.
Crevés mais contents. Mais crevé du coup je regarde pas au fond avant de me jeter droit debout dans l'eau. Et pim!! Empalage en règle sur un troupeau d'oursins, évidement pieds nus...
Paye ta misere pour le retour !!!
J'en ai bien bavé...

Catabatique, impressionnant "palmarès" !!

Trois toutes petites galères comparées aux tiennes :
- Casse d'aileron au large de Piriac, retour aux bras avec le harnais accroché aux straps arrières en guise d'anti-dérive. J'ai réussi à rentrer sur la crique du départ en évitant de finir dans les rochers...
- Même endroit, sortie par vent de sud (la plage est plein sud) donc Onshore et vent paraissant beaucoup plus fort qu'en réalité. Pas moyen de choper le planning dans la passe, je me fais choper par une déferlante et envoyer direct dans les rochers avec tout le matos. Là encore, réussi à trainer la matos à la nage jusqu'à la crique d'à côté plus accessible. Rien abîmé mais bonne frayeur (surtout pour le matos en fait).
- Impossible de rentrer en Formula à Pornichet, plus assez de vent pour reprendre le planning sur le bord retour et le courant m'emmène dans la Loire. Je me pose péniblement sur une crique et sors le matos entre vagues sur des rochers couverts d'huîtres. 11m et une Formula ça ne sort pas de l'eau comme-ça... J'ai béni mes chaussons avant de les jeter déchiquetés !!!

_________________
Rico le Rouquin
1m78, 84kg sec... mais rarement sec.
Planche qui ne sert plus qu'au fiston : Tiga HyperX 110 ; Voile : Challenger Aero+ 7.1

Cheville cassée (fracture supra malléolaire externe) en réception de saut ratée aux Renaïres (entre Carro et Martigues) en 97, la faute au bord de trop et au chausson trop serré dans le strap qui ne sort pas. Ca a cassé en torsion.
Accident à +/- 500m du bord et du fait du vent fort (sortie en 4.0 m²), le plan d'eau était bien formé, personne autour de moi et personne pour me voir dans le coin. Mon pote avait déjà arrêté.
C'était par Mistral, donc side/off shore.
Pas d'autre choix pour rentrer que de rentrer en naviguant, en appuyant le moins possible sur la jambe droite (jambe arrière). Arrivé au bord (heureusement en un seul), plus possible de poser le pied par terre => 6 semaines de plâtre sans appui.
Accident en avril, renavigué tranquillement en début d'été. Les douleurs résiduelles, ont trainé un petit bout de temps, et ont été réveillées par des chaussures de snowboard trop souples.

_________________
- Feedback berthali

de mon coté pas grand chose:

-Une têtière qui à sauté en navigation (mal enfichée dans le mat, le bouchon plastique à fini dans l'eau), j'étais bien au large, retour en bord avec une voile tenu par le wish, arrivé dans les caillasses du golfe du Morbihan (merci les chaussons!)
-au terme d'une sortie bien venté toujours dans le golfe on part faire un dernier bord (le fameux last one) avec un pote. arrivé au large le vent prend des tours (+10nds) et quasi 45°
impossible d'abattre suffisamment pour rentrer, je me suis laisser dériver debout sur ma planche en guise de voile (avec un minimum de pression sur le tire-veille pour décoller la voile un minimum).
-un mat éclaté dans les vagues mais ça c'est standard

bref pour l'instant rien de bien méchant (je touche du bois!)

1994 papeete je joue dans la passe je surf la vague se barre je me retrouve posé sur le reef la suivante arrive et pete le matos et broie le mec....... retour délicat a la nage

1995 noumea au large de poum dans le nord je suis parti d'un gros bateau en pleine mer ou je fais trainer un bout plage arrière pour me jeter lors du retour un mec sur le pont remonte le bout le vent baisse la nuit commence a tomber les requins tournent..... heureusement le mec de quart a la passerelle me repère et remet le bout et je peut remonter par l'echelle des plongeurs.......

2004 je navigue avec mon pote Patrick au large du Brusc soudain retour d'EST puis plus rien un jetski on se fait tracter mais Patrick dans les échappements du jet commence a tourner de l'oeil..... on largue et rentre avec un bateau de plaisance ou le matos tient largement sur la plage arrière... un monstre il manquait juste le champagne

2006 première nav avec ma ezzy vague neuve mat neuf wish neuf bref du blé!!!! au large le tendon pete il y a 30 noeuds la planche se barre je tiens le gréément 1h 2h mes potes reperent mon flotteur pret des blocs remontent au vent et me retrouve il m'aide j'ai sauvé le matos mais suis très naze merci a la combi...

2013 mon pote patrick est percuté par un kite il décède suis dèg..............

_________________
gege
Slalom:6.3 loft blade 2016 "F349",flotteur EXOCET RS1 ,ailerons Deboichet SL2 SL4 SL5 SL7 ;VENOM C3;ERD

Vague freeride :SIMMER ION ET WAVE 4.2 &4.7 flotteur fanatic freewave 2016 86 l aileron 21/23

VTT :GIANT REIGN &HAIBIKE AE SDURO
MOTO : CBR

Merci,ça fait plaisir

Et encore,là ce n'est qu'en planche ou dans l'eau

Allez,encore une petite pour la fin:

A Cassis,je prends le petit bateau gonflable 5 places avec mon épouse, pour me rendre dans la Calanque d'En Vau toujours pour plonger (langouste,poulpe,sole,murène,…).
Il fait beau et la mer est calme,un vrai miroir.
la journée se passe et on décide de rentrer.
Arrivée à la sortie de la crique,le vent se lève et je m'amuse à surfer les vagues,mais plus je m'éloigne et plus les vagues grossisses,jusqu'au point ou je vois la tête de mon épouse, face au large, qui se crispe.
Effectivement en me retournant,la houle soulevée par le mistral,se creuse de plus en plus et les vagues au loin viennent s'écraser jusqu'en haut des falaises abruptes (+/- 15m) juste à l'endroit ou on doit passer pour rejoindre les eaux calmes de la baie de Cassis.
Dans les creux,on voit à peine la cime des mats des derniers voiliers,ni les Zodiac de l'armée venu s'entrainer.
Obligé de ramer comme un boeuf à chaque déferlantes pour éviter de se retourner,le bateau prêt à chavirer,je trouve in extrémis à nous réfugier dans une autre petite crique pour s'y abriter.
En conclusion,on a du dégonfler le bateau et le transporter,en plus de tout le matos de plongée,sur le dos en escaladant tant bien que mal les rochers, pieds nu, avant d'arriver à un sentier et parcourir 2-3km.
Arrivé au poste de secours,les pompiers nous on annoncé que les bateaux étaient tous rentré car le vent soufflait à 7 bft.
Ce qui n'est pas énorme en soit,mais quand vous devez longer les falaises dans une boite à conserve et que les vagues vous propulses vers elles ,je peux vous assurer que l'on se sent minuscule face à ces monstres.

_________________
http://www.cdp-concept.be

en 1997, belle nav tout seul en décembre aux saintes maries de la mer , taquet en direction de Beauduc puis au moment de rentrer vers 16h30 , crac le mat qui pète à 500 m environ du bord.

25-30 noeuds de mistral offshore, 45 mn pour revenir avec le matos puis 2 h à pied pour faire les 4 bornes et revenir à la voiture.....la moitié du trajet de nuit....

je me suis pris une chasse monumentale par ma femme quand je suis rentré; à l’époque pas de portable pour prévenir, elle était à 2 doigts d'appeler les gendarmes.

Ma première et faillit etre la dernière, septembre 1978 en baie de Concarneau (Finistère Sud). Matos une Dufour Wing et 7m, vent de terre et un bon 15 noeuds, cool ! Je me met à l eau, tout seul comme un gland, au bout d une heure étant bien éloigné du bord, le vent passe à 20, 25 noeuds, le mat pète et je me fais ejecter de la planche en combi Spirotechnique ( combie de plongèe de l époque).
Impossible de récuperer le flotteur, nage libre pour me rapprocher du bord, peine perdue le vent me pousse au large. Après deux heures d effort, je me laisse flotter et là la panique commence avec tout ce qui va avec, bref, pas cool.
Lorsque qu avec un gros coup de bol on m a sorti de l eau (le sémaphore avait cru apercevoir un truc) je me laissais couler et était inconscient, ramener au bord puis ranimer j ai passer une semaine au lit avec une baisse de tension des familles.
Moralité, je ne sort plus seul et surtout avec un vent de terre.

_________________
Starboard Isonic 110
Point 7 ACX 6,5/7,9 (2022)
Fins ERD

Mon Feedback : http://www.windsurfing33.com/forum/view ... 24&t=75959

Alors pour moi:

- Sortie en 8.5 ,presque au plein d'une grande marée, mat qui casse à 500m de l'ile la plus proche, impossible de lutter contre les 3 noeuds de courant facile, dégréage dans l'eau, j'arrive à atteindre le dernier îlot avant la pleine mer.... J'ai dû passer une bonne heure coincé sur mon caillou. C'est ma seule grosse frayeur en planche car si j'avais raté l’îlot je serais sans doute parti bien loin.

-Perte d'un aileron, le boitier TT devait avoir une fissure et a éclaté lorsque je me suis pris un bout entre deux eaux. 1h de nage pour rejoindre le bord.

- Sinon en vrac toutes les galères que j'ai eu quand je débutais sur un "spot" qui n'en était pas un, courant fort, cailloux bateau et bouts flottants partout, vent rafaleux à cause du dévent des îles. La plus belle c'est quand épuisé et galérant à tenir sur ma planche j'ai vu tout mon matos se faire embarquer sous les bateaux par le courant et en ressortir intact

_________________

Houlllla houllla les gars, je vous emmene pas en Hors-piste moi! Même avec : une pâte de lapin, mon fer à cheval, ma salière part dessus l'épaule!!!! Vous seriez capable de mettre le pain a l'envers, caresser le chat noir qui traverse en passant sous l'echelle......un vendredi 13

La pire des pires ? la plus pire quoi!
Le 1er avril 2012 (pas un gag) casse de "l'ergot" de ma rallonge MXT pendant un jibe.
Je me retrouve sur le dos avec le wish dans les mains, à 300 m du bord ... La planche est partie toute seule vivre de nouvelles aventures en solitaire.
Pas d'affolement : je navigue en Normandie, sur la côte Nord du Calvados ... et justement le vent est NE, donc il va me ramener vers la côte... Que nenni . En marée haute, le courant me pousse vers le large.
J'appelle les kiteurs sans qu'ils puissent m'entendre. J'essaie de nager (eau fraîche vers 10°) mais avec voile + whish +mat , je recule
Au bout de 20 min, les copains s'inquiètent et m'aperçoivent à la jumelle en train de nager avec mon gréement.
Il leur faudra encore 20 min pour me ramener au bord ...et retrouver ma planche 1 km + loin.
Au total, 40 min dans l'eau "fraîche" la combi pleine de flotte, bien crevé en touchant le sable.

_________________
Powered by MWS

On m'avait dit qu'il fallait laisser le cerveau sur la plage , ben c'est pas malin..........




...........Depuis, je le cherche

Ben moi c'est y a 2 ans à Port Navallo

AB 95 et 7 m ram bien pleine, nav taquet entre les bateaux dans à clapot bien merdique et la, la boîte de chez boîte sauf que je me retrouve comme un con sous la voile et le bout de harnais encore attaché donc après avoir bue 1 puis 2 puis 3 bonne rasade d'eau de mer et que je suis toujours sous ma voile ben j'ai paniquer mais réussi à me sortir de la .
Le retour a la plage a été un enfer , le palpitant à bloc , envie de gerber pas moyen de chausser les straps galère quoi .
Arriver sur la plage avec tous le merdier, je me suis allonger et mis plus d'une heure à retrouver mes " esprits ".
Malgré le soleil et le vent ça m'a calmer pour le reste de la journée.
Comme quoi il suffit de peut de chose pour que ça tourne mal.

Fred

_________________
AHD sl-s 115
Elix S 100
Elix XS 85
S2 maui venom 7,6 ,7. 6,3 , 5,7 , 5 m
JP fw 85 \ ice 4,5 / 5,3
vtt GT sensor pro al

Concepteur de l'étarqueur à cliquet pour un réglage pilpoual de vos voiles
https://zupimages.net/up/23/34/uwmw.png