pascueli a écrit:
JC76 a écrit:
Je ne suis pas d'accord, ça fait partie aussi du jeu d'être capable de scorer sur une seule manche, ça demande des qualités de sang froid (parce que là vu les prevs, les mecs pouvaient se douter que Sylt se jouerait là) qui font partie de la panoplie nécessaire à un champion du monde. Tu sais qu'il n'y a pas de filet, pas de deuxième chance...
et bien moi je ne suis pas d'accord
je pense en effet que le rapport "chance" est trop élevé sur une manche, contrairement à une course qui ce juge sur plus de 6 ou 7 manches.
le facteur chance est trop important! on le sait tout peut arriver dans une course et une manche ne permet pas de définir le meilleur, je pense.
plus il y a de manches validées et plus on peut voir les meilleurs ce différencier des autres... et prendre le large

+1
La voile est l'un des rares sports où les discards existent; la raison? Il y a peu de sports où le facteur chance (qui existe, évidemment, dans tous le sports) est aussi élevé sur une seule manche; d'où la possibilité de ne pas retenir sa (ses) plus mauvaise(s) manche(s). En slalom, quand on ne court pas assez d'éliminations pour qu'il y ait un discard, le résultat final est plus proche de la roulette (= d'un jeu de hasard) que du sport.
Un exemple: étape dans le Sud de l'Italie (il y a 2 ou 3 ans); pas de vent, une seule élimination courue, sur un plan d'eau jonché de sacs plastic. Micah Buzianis est dans les 4 premiers au premier tour de l'unique élimination, mais se prend l'aileron dans un sac. Il ne passe pas le premier tour, et il n'y aura pas d'autre élimination. Il a fait le voyage depuis Maui pour cette farce...
Donc: étapes de slalom avec moins de 4 éliminations courues = étapes bidon = résultats bidon. Comme de telles étapes se multiplient, et que le nombre total d'étapes par année et pour chaque discipline est très faible, on est bien obligé d'admettre que l'obtention d'un titre PWA est beaucoup plus aléatoire que celle d'un titre de champion du monde de F1, WRC, WTCC, Moto GP, FIS (ski), ATP, WTA, etc. D'ailleurs en slalom, hormis Antoine Albeau (jusqu'à présent, loin devant les autres concurrents), il suffit de regarder la composition des podium annuels, pour se rendre compte qu'aucun autre coureur n'est capable d'obtenir de résultats vraiment constants.
Tant que la PWA sera gérée par des gens incompétents (je rejoins l'opinion de Vincent) au niveau de la chasse aux sponsors, qui organisent des épreuves à dates fixes où les concurrents passent des journées à attendre un vent qui ne se lève pas, pour ne courir que quelques manches, et être récompensés par des prize money de misère, notre sport préféré continuera à être mal barré.