Pour l'instant, mon maxi est d'environ 200 navigations avec

une gaastra vapor 7.6 de 2008.

Elle a perdu un peu de sa souplesse, deux ptits trous dans le haut du mono,

des marques par les cambers sur le fourreau, mais elle fonctionne encore bien, le mat

gaastra 100% a lui aussi résisté, seule la bague du manchon se fendille..

J'avais acheté une vapor 2010 7.6 en état neuf en remplacement, une grosse daube à laquelle

je n'ai pas pu m'adapter... .

Et vous combien de naves max avant d'éclater votre voile ?

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Miam slurp

ma vieille Z1 6.3 doit en avoir ... 400? voir plus? et elle navigue encore avec son mat d'origine. Bon le scotch est passé par la car longtemps pas utilisé le mono a seché et casser à de nombreux endroits mais je la sors toujours

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dinosaure addicted

La durabilité d'une voile est directement corrélée à l'exposition aux UV et aux mauvais traitements.
Disposant d'un recul détaillé de 14 ans, mes voiles ont une durée de vie jusqu'à l'explosion du monofilm cuit par les UV d'environ 300-400 hrs TOW. Soit 100 sorties avec une moyenne de 3-4 hrs de navigation par sortie.

Pour le détail, voir : viewtopic.php?f=5&t=91615

Justement, question bête mais: le monofilm d'une voile qui ne sort pas de son sac, ne sèchera pas? C'est uniquement dû aux rayons UV ou le temps aura-t-il tout aussi bien raison d'une nouvelle voile tenu "au chaud et à l'écart"?

Je demande ça car j'ai depuis deux ans une Loft Switch "en réserve" dans le garage que je tiens encore jalousement au chaud... tant que ma Simmer 3xc tient encore la route.

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Les tissus et monofilm vieillissent moins vite si ils ne servent pas, mais ils vieillissent quand même...

Les gens qui tiennent des stats que je connais rejoignent en gros les chiffres d'Hypersonic, 400hr d'utilisation parait une bonne moyenne...

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(Kona Maholo) + Starsurfer S + RRD Air SUp 10"2 et Gong CouineMarie 11"6 gonflable pour les kids et le SUP
1m85 93kg
Spot: Monteynard - Leucate - Argelès. AV Loop 3.0 et 2.4
Feedback Stef38

le monofilm est inerte, il ne vieillit absolument pas pendant le stockage, contrairement aux mylars et autres laminés qui se délaminent quoi qu'il arrive, même sans utilisation.

pour rejoindre ce qui est dit plus haut, sauf incident mécanique ce sont les uv qui vont détruire le monofilm, comme tous les tissus d'ailleurs (cf les bande uv sur les bateaux). il y a beaucoup de paramètres, la durée de vie sera propre à chacun. les petites tailles qui servent essentiellement en hiver/mi-saison vont durer plus longtemps, le moment de la journée où l'on navigue et le cap par rapport au soleil et bien sur la région vont jouer sur l'exposition aux uv. la base: il faut mettre les voiles gréées à l'ombre, il y en a beaucoup qui les laisse en plein soleil à 14h en été...

Réponse claire et bien argumentée, merci.

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N'y a-t-il pas une sorte de déformation avec le temps
Une voile plus ancienne devient plus molle (est-ce une mauvaise chose d'ailleurs)
Une voile neuve est plus difficile à étarquer

Au feeling, une voile est parfaite après 5-6 sessions et perd en rigidité après 50 sessions

Votre avis ?

Les coutures se détendent un peu, après certains tissus bougent aussi, comme celui du fourreau, mais pas le monofilm.

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Si la voile neuve est stockée dans un endroit sec à l'abri de la lumière, il n'y a aucune déformation et aucun vieillissement du monofilm, de la colle, des coutures etc..., ça ne bouge absolument pas. J'ai une NP NR 6.2 de 1998 qui ne sort que très rarement et elle est comme neuve 20 ans plus tard...

Les seules voiles qui se détériorent avec le temps sont celles en mylar car se délaminent avec le temps, principalement à cause de l'ozone contenu dans l'air qui altère chimiquement la structure du laminé. J'ai une NP RAF Slalom en mylar de 1986-88 (?) et elle est complètement délaminée après un stockage au sec et au frais pendant 30 ans, le mylar se détachant en paillettes du tissu en dacron sous-jacent.

L'ennemi principal des voiles tout comme de notre peau, ce sont uniquement les rayons UV du soleil. Le sel marin est hygroscopique car il attire et conserve l'humidité, et donc favorise l'apparition de moisissures qui vont affaiblir les coutures à la longue. Le sable ponce la surface du monofilm de manière mécanique lorsque la voile est stockée en étant enroulée.

A l'utilisation, les coutures commencent par céder, des plis répétés du monofilm lors du gréage/dégréage commencent à se transformer en trous, les goussets de lattes s'usent et pètent, la bordure de la voile s'use sur le pont de la planche et pète, les cambers pètent, les lattes pètent et tout ça est réparable, mais un beau jour, la voile se déchire et explose en sortie de jibe au moment de pomper pour repartir au planing... là, c'est cuit et direction poubelle...

Au sujet de la déformation, c'est maxi 2 cm au guindant après 5 ans d'utilisation intensive (+450 hrs TOW) sur ma voile Severne ReflexII 11.0 m2 de 2011. A l'état neuf, un guindant de 560 cm était le minimum requis pour que les cambers restent en place sans sauter en navigation dans du vent ultra léger en Serenity. Maintenant, je dois mettre un guindant minimal de 562 cm. En plage haute en revanche, je vais de plus en plus vite avec le vieillissement de la voile... ! Faut donc pas en faire tout un cinéma de la déformation et du vieillissement des voiles en monofilm...

Pas sur que beaucoup de moisissures aiment une telle concentration de sel,
on n'est au delà de celle de la mer morte et pas grand chose de vivant dans ce coin.

Dans le cas de voiles roulées salées mais non trempées bien entendu.

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c'est clair... si le sel attaque peut etre les coutures c'est certainement par par les moisissures... par contre va stocker une voile rincée à l'eau douce et pas hyper bien sechée... la on en reparle

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dinosaure addicted

Je ne vois pas d’ailleurs ce qui est putrescible sur une voile.

Pas le tissu en tout cas et le fil doit être en polyester comme pour les bateaux.

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Conclusion: Privilégier la navigation nocturne sur la mer morte.

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"J'ai sacrifié 40 années de ma vie" à la planche et ça ne m'a apporté que des rhumatismes.

pour avoir roulé sur mon voilier un tourmentin mouillé et gavé de sel puis l'avoir

déroulé six mois après, eh bien il était tout tâché de moisissures noires,

comme quoi le sel ne règle pas tout

A part cha pas plus de 400 naves avec la même voile ?

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Miam slurp