gigi66 a écrit:
J'ai plus de mal avec le wish haut (il y en a qui y arrive ex P Joly!)
Pareil, je suis bien plus efficace au pumping avec le wish pas trop haut.
Pour que le pumping soit efficace, il faut arriver à utiliser la dynamique du mat, donc le cintrer dans le mouvement ou l'on ramène la voile à soi. Pour ceci, c'est plus facile si on a le wish au niveau de la poitrine. Si on est 'pendu', pas simple d'être dynamique.
Autre truc important : l'objectif du pumping dans le très light en foil n'est pas tant de générer du vent, que de s'appuyer sur le peu de vent pour faire accélérer la planche, afin que le foil prenne le relais en soulageant la planche. De ce que j'ai remarqué, le plus efficace est de faire des petits mouvements de pumping avec de la fréquence. Des grands mouvements de pumping ne servent pas à grand chose. Au contraire, il faut des mouvements secs qui cintrent le mat.
En général, il faut essayer de trouver la fréquence qui correspond à la réponse du mat ... en gros jouer sur la fréquence résonance du gréement. Pour rendre les choses un peu plus complexes, il faut synchroniser ceci avec un pumping sur le mat du foil avec les pieds.
Tout est dans la synchro de tout ceci. Si on n'est pas dans le rythme, on peu dépenser une énergie folle pour rien.
Bien sûr, tout ceci est d'autant plus facile que le plan d'eau est bien lisse, car si on cumule ceci avec le la houle ...
Dernier point : en pompant avec les jambes, il ne faut pas oublier que la planche doit être à plat ou à la gîte (appui orteils et surtout pas talon). Ainsi, on utilise aussi le mat du foil comme surface portante ... comme avec les ailerons de slalom dans le light.