pascueli a écrit:
Yann FRA-5 a écrit:
nono80 a écrit:
Très belle question !
Sans connaître les chiffres, j'imagine que pryde + rrd donnent 100k€ à Albeau en comptant les remboursements de frais de voyage et le plus value sur la revente de matos (ce qui laisse pas grand chose à la fin sans autres sponsors ou revenus). Alors pour les autres compétiteurs ça ne doit pas peser lourd.
Quelqu'un à un exemple de montant réel ?
Quand tu sais qu'Albeau a du mal à boucler ses frais annuels on est bien loin des 100K€ ..... large .....
Tu es sur de tes infos ?
Non pas sur de mes infos, j'extrapole surement un peu mais bon ..... j'ai lu ça

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Antoine Albeau sur France TV Info a écrit:
"Je vais taper aux portes des entreprises"
"Etant donné que seule une micro-audience suit l’actualité de cette pratique, elle ne présente pas beaucoup d’intérêt pour les annonceurs", décrypte Gary Tribou, professeur et spécialiste du sponsoring sportif. Antoine Albeau le vit au quotidien. Sans agent, difficile de trouver des partenaires. "Le sport n’est plus aussi populaire que dans les années 1980. C’est super dur", soupire-t-il. Pour financer sa carrière, il fait donc appel aux collectivités locales. La Charente-Maritime et l’île de Ré figurent parmi ses sponsors. Il met aussi à contribution ses connaissances avec, en première ligne, sa famille. "Si mes proches ne m’aidaient pas, je ne sais pas comment je ferais. Je ne participerais certainement pas à autant de choses", affirme le roi du funboard. Sa mère s'occupe par exemple de toute la partie administrative.
"Pour les financements, je trouve grâce au bouche-à-oreille. Je vais taper aux portes des entreprises proches", ajoute-t-il. "Dans ces cas-là, ça se joue beaucoup avec le réseau, confirme Gary Tribou. C’est souvent un ami qui travaille dans une entreprise ou un ancien funboarder nostalgique qui va tenter de pousser le dossier de sponsoring."
C’est ainsi que l’autocollant Ford a fini sur la voile d’Antoine Albeau. Olivier Gallic travaille au service communication et affaires publiques de Ford France. Il y a quatre ans, lorsqu’il est arrivé chez la marque automobile, il a vu qu’un concessionnaire local parrainait le champion du monde de planche à voile. "Quand j’étais plus jeune, avec mes amis, on était des fans absolus de planche à voile et d’Antoine. Pendant des vacances sur l’île de Ré, on avait même tout fait pour le croiser", se souvient-il. Il a donc décidé de reprendre le dossier et de conclure le partenariat au niveau national.
Financièrement, "c'est limite"
Pour la marque, ce n’est qu'"un petit investissement" pour améliorer son image, d’après Gary Tribou. Toutes ces aides restent en effet minimes. "C'est autour de 2 000 euros... Ce sont des petits coups de main", précise le spécialiste, qui cite l'exemple de plusieurs sportifs de haut niveau. Entre Ford et Antoine Albeau, il s'agit d'un partenariat matériel. "Ford fournit de grands utilitaires à Antoine. C’est un système de prêt annuel d’une voiture adaptée au transport de son matériel", décrit Olivier Gallic, qui s’amuse à se surnommer "partenaire mobilité" du champion.
Malgré cela, Antoine Albeau rencontre des difficultés financières. Une saison lui coûte entre 50 000 et 80 000 euros. "J’ai une dizaine de déplacements à payer, avec des gros dépassements pour les bagages à cause des planches. Il y a aussi l’équipement, qui évolue et devient de plus en plus cher. Pour nous, ce n’est pas juste une paire de chaussures et un ballon rond… C'est limite à la fin de chaque saison." Mais il reste positif. "J’arrive à me financer pour vivre ma passion. On se débrouille !" sourit-il, sans vraiment savoir de quoi demain sera fait. "On me demande souvent : 'Pourquoi tu continues ?'' Mais parce que c’est comme ça que je gagne ma vie !"
https://www.francetvinfo.fr/sports/anto ... 92771.html