pageski a écrit:
Bonjour,
Bon quelques nouvelles, pas les meilleures mais on va patienter encore on perd pas espoir, ça reste quelque chose de compliqué selon les personnes.
Donc pour faire simple j'ai pas beaucoup évolué depuis 6 mois, La flexion n'a jamais progressé malgré les séances chez la kiné.
J'ai échangé avec le docteur, la flexion forcée on zappe j'ai essayé a chaque fois ça passe pas, elle m'amène que douleur et difficulté pour la suite du travail.
Pour lui c'est les adhérences, et moi j'opte aussi pour la plaque qui doit aussi jouer son rôle de corps étranger, à voir quand je l'aurai plus.
Je dois me concentrer sur le renforcement musculaire en vue de l'opération, il me fera a nouveau une arthroscopie et effectuera les gestes adéquat selon ce qu'il trouvera.
J'ai donc rendez vous à Marseille le 6 novembre pour enlever la plaque de l’ostéotomie tibiale et a nouveau arthrolyse, coupe des adhérences,mais pas de PRP cette fois, et avec les frais supplémentaires que ça impliquera.
J'ai rendez vous pour la radio et l'IRM des ans au mois d'octobre à voir aussi au niveau régénération ce que ça va donner.
Je me ferai pas avoir cette fois en croyant qu' une séance de kiné tous les jours ça suffira même si je travaillais un peu à coté le genou.
J'ai donc pris un centre de rééducation de jour ou la prise en charge par les kinés sera plus aux alentours de 02 à 03h.
Ça restera a peu près compatible avec ma vie familiale (les enfants à déposer à récupérer etc etc)
je pars le matin je rentre début d aprem ou quelque chose s y rapprochant.
La seule chose qui m’inquiète pour le moment c'est l'autre genou qui un peu trop travailler en compensant et qui commence à montrer des signes de fatigue mais peut être rien de grave.
pour ceux qui ont regardé sur le site arthrosport le docteur ASSOR a remis un article au mois de juillet:
Juillet 2019
(3) Les résultats, incidents et complications de la chirurgie régénérative thérapie cellulaire dans l'arthrose grave grade 3 et 4 du genou à 9 ans de recul (3)
Ainsi, comme décrits dans les posts précédents 1 et 2, la chirurgie régénérative de l'arthrose grave du genou est multiples, chirurgie à la carte avec une ou plusieurs chirurgies associées avec d'implanter cellules souches et/ou plaquettes concentrées PRP. Lorsque que voyez courir un patient plusieurs mois après sa chirurgie non prothétique de l'arthrose grave du genou, il faut savoir quel type d'intervention il a eu: arthroscopie arthrolyse simple? Associée avec ostéotomie? Ligament croisé? greffe de ménisque? Plus la chirurgie est lourde, plus les résultats sont long à obtenir (6 mois en moyenne); plus le patient est âgé, plus long est le résultat.
Les résultats toutes technique confondues sont de 92% de bons résultats, incluant même les greffes de ménisque, technique sensible. La prothèse de genou est du même ordre, mais avec 20% de gêne, inconfort, raideur (flexion réduite).
L'incident le plus fréquent est l'apparition des adhérences douloureuses (fibroses cicatricielles), par retard de rééducation, avec limitation de la mobilité du genou et de la rotule, toujours du au patient. Si on ne travaille par la flexion le premier mois, en se forçant à fléchir à plus de 130° dès les 2 premières semaines (sauf pour la greffe de ménisque, dont la flexion est limitée le premier mois), si on ne fait pas les manipulations anti adhérences de la rotule (bascule interne forcée), et du ligament latéral (valgus ou varus forcés), la mobilité est réduite et le genou est douloureux. C'est l'incident le plus fréquent. Il se traite simplement par la section des adhérences en sous cutanée, sans ouvrir, par une courte incision de quelques mm, avec mobilisation, sous anesthésie légère. C'est un geste simple qui fait partie de la technique, et que je ne considère pas comme une complication, mais comme une adaptation au retard de rééducation. Les quelques rares patients qui continuent d'être douloureux (flexion limitée, craquements, ..) sont ceux qui refusent d'être libérés de ces adhérences, qu'ils ont eux-même provoqué par les insuffisances de rééducation.
Une autre complication est la persistance de douleurs de la région de l'arthrose qui a été traitée selon la chirurgie à la carte. Si cette douleur persiste à plus de 6 mois (on considère que la régénération de cartilage se fait dans ce lap de temps), il s'agit le plus souvent de la persistance d'hyperpression de la région de l'arthrose, avec persistance d'un contact serré condyle-tibia ou os-os, malgré l'éventuelle ostéotomie, ou la libération systématique maintenant du ligament latéral interne. Soit l'ostéotomie a été insuffisante hypocorrectrice (rare), soit adhérences rétraction cicatricielle du ligament latéral interne. Dans ce cadre, le traitement est tout simplement de re-sectionner la face profonde du ligament latéral (interne ou externe) pour décomprimer décoapter condyle et tibia, et permettre la régénération: soit en sous cutanée, soit par arthroscopie selon les cas, avec complément de microforages et éventuelle thérapie cellulaire de complément.
Le fil conducteur de cette technique est de réaliser à tout prix une réduction de la pression de la région arthrosique pour permettre la régénération de cartilage.
Autre complication très rare: aggravation de l'arthrose après greffe de ménisque qui s'est résorbé, 1 cas actuel; qui sera traité par une nouvelle greffe.
Des cas d'infections ont été relevés, rares; traitées par lavage sans ouvrir, (sans arthrotomie, qui est à éviter absolument), en sous cutanée par l'ancienne voie externe d'arthroscopie, avec curetage, drain à demeure et antibiotiques adaptés; sans grever dans la majorité des cas les résultats. Un seul cas de raideur, avec lésion tendon rotulien; et 1 cas de raideur d'un patient traité par ouverture chirurgicale dans un autre centre hospitalier.
En résumé, l'incident le plus fréquent est l'apparition d'adhérences cicatricielles qui gênent la mobilité genou-rotule, douloureuses, sur retard de rééducation. Elles sont aussi favorisées par l'utilisation excessive de la glace, qu'il faut proscrire; et il est utile de laisser le genou enflé les premiers mois, pour réduire le risque d'adhérences.
Bon le résumé de tout ça si je dois l'appliquer à moi même c'est que j'ai pas assez bossé selon ses dires, car la glace et les anti inflammatoires jusqu’à 06 mois je me suis obligé a pas les utiliser, j'avoue que tout ça me laisse perplexe.
En parallèle j’essaie de modifier l'alimentation pour réduire les inflammations et perdre du poids. (jeune intermittent, sans gluten, sans laitages etc etc)
Donc au prochain épisode.
le moins que l'on puisse dire, c'est que la diplomatie n'est pas son fort ! il a peut être raison (même si comme il le dit très bien tout ça est tellement complexe que c'est du cas par cas donc accuser de fainéantise les patients semble un peu simpliste), mais c'est un peu raidement énoncé... mon doc est très direct et j’apprécie ça, mais on se connait, on se parle dans son cabinet ou tout peut être expliqué/développé après.
concernant le régime, si je puis me permettre, un nutritionniste peut être rentable, tant sur l'efficacité que sur le soutien psy, tu risques de partir dans 25 pistes différentes qui peuvent se compléter ou s'opposer et éventuellement te carencer, le moral aussi est un facteur plus qu'important et manger mal des trucs ou l'on ne se fait pas plaisir, même si c'est efficace pour le poids, ça risque de t'enlever une partie de ta "gniaque"

un nutritionniste saura normalement limiter ta frustration.
bon courage, de mon coté, je n'ai pas encore ce courage de me lancer dans un régime car je sais que c'est un mini de deux ans et mon moral s'enfuit d'avance !