FiFi a écrit:
Je connais exactement ça, sur les lacs Suisse en formula.
Si dans une descente grand largue tu descends en marche voile très couchée sur toi, le flotteur peut faire du chemin avant que le gréement touche l'eau et il va encore pas mal dériver.
Tu étais chaud et sec dans la combi, entrée fracassante dans la flotte gelée, tu bois une petite tasse et tu trouves le temps bien long avant de chopper le mat.
Cet aprem l'eau était pas aussi froide mais déjà bien assez pour ne pas vouloir s'en prendre une bonne.
Heuuu, les mecs, zetes au courant que le windsurf est une activité qui demande d'accepter et de se préparer à faire un minimum d'effort physique ?
Vous me faites halluciner avec vos récits de dérives "en lac intérieurs". Faut pas exagérer.
Ne sortez pas en mer, ni à l'océan parce-que des vraies séances de natation, on peut en faire des bonnes dans ces cas là; entre la série de vagues qui t'arrache le matos et l'emmène à chaque vague un peu plus loin (quand tu as crawlé comme un malade et que tu es à 1m de le rattraper oups dommage

) + les courants qui sont parfois tellement fort qu'ils t’empêchent de repartir rapidement en waterstart (et donc re-série sur la gueule)! sans parler du vent qui baisse et te laisse démuni au milieu des vagues: re-natation.
En surfsailing, il arrive de devoir marcher 100m en portant le matos pour se replacer à chaque vague surfé, de quoi bien dormir...
bref, si vous ne pouvez pas nager 20m pour rattraper votre matos sur un lac, c'est que vous devez travailler votre condition ou attendre des conditions plus adaptées à vos capacités.
Je ne donne pas de leçon (je dois aussi améliorer ma condition), chacun doit prendre conscience de ses possibilités mais sans blâmer ceux qui peuvent se permettre d'aller titiller un peu plus que les autres: ce ne sont pas systématiquement des irresponsables.
Dans le médoc, on a l'habitude de dire qu'on pratique le triathlon: windsurf/natation/marche
