En vent offshore avec risque manifeste de dérive au large en cas de casse, je porte un équipement complet de sécurité passive comportant une lampe à éclat, un sifflet, un miroir, casque et gliet de flottaison 50 N pour un prix de ±200 €.
viewtopic.php?f=20&t=108933&p=787360#p787360S'ajoute une balise de détresse PLB pour ± 250 € dont la pile a une durée de vie valable pendant 7 ans.
https://oceansignal.com/products/plb1/Le casque peint en rouge écarlate, le sifflet et le miroir m'ont déjà permis de me localiser en plein jour suite à une casse matériel ou à une baisse de vent prolongée (3x en 6 ans avec un sinker sous les pieds) et à me faire ramener au point de départ par le sauvetage. Une attente de 40 min dans de l'eau bien froide loin du bord, c'est une éternité. Le smartphone n'est malheureusement pas fiable car soit pas de réseau disponible, soit batterie rapidement déchargée suite à une immersion prolongée dans l'eau froide (pochette étanche brassard).
Idem pour du ski de rando (en sus du tryptique de base DVA + pelle + sonde à avalanche) ou VTT en montagne : sifflet, miroir, casque (1 bi-normé ski + alpinisme; 1 spécifique VTT) et balise PLB.
La balise PLB étanche assure une couverture mondiale et gratuite de localisation par les équipes de sauvetage mer & montagne. Nécessité de pouvoir déployer l'antenne de 45 cm avec vue dégagée vers le ciel, donc ça ne fonctionne pas sous l'eau, sous une avalanche ou au fond d'une crevasse de glacier. Redondance avec les autres signaux de localisation sonore ou visuelle.
Personne n'est à l'abri d'une panne de vent ou de casse, roi du spot ou pas, 30, 40 ou 50 ans d'expérience ou pas. La mer ou la montagne nous enseigne la prudence et l'humilité à chaque saison. Même les pros hyper-formés se font avoir ! Ce n'est pas parce qu'on connaît le spot comme sa poche depuis 30 ans ou plus qu'on peut se permettre de se croire à l'abri d'un incident aux conséquences dramatiques. C'est un biais cognitif très bien connu et documenté en ski hors-piste et il ne pardonne pas. Toujours envisager le scénario du pire et un plan B de secours à chaque sortie, ça permet d'anticiper les problèmes et de limiter la casse au jour J... En particulier, croire qu'on peut toujours rentrer à la nage dans 30 noeuds de vent off-shore est un faux pas malheureusement fatal ! Il faut au contraire rester sur sa planche et économiser sa déperdition calorique en minimisant les dépenses physiques, l'eau étant 20x plus efficace que l'air.
L'ennemi à long terme, c'est l'hypothermie. Pour la combattre, il faut adopter la position foetale HELP :
http://www.sisl.ch/OLD/technique/alarme.htmA chacun de jauger si sa vie vaut la peine de prendre le risque de se priver d'un équipement de sécurité passive + active performant jour & nuit pour une somme de ±450 €
