gigi66 a écrit:
Ce qui est intéressant c’est qu’il a vraiment un gros doute dans un vent stable , à voir donc
Nico est à la fois ultra talentueux, très travailleur, et humble. Ca se voit dans ses réactions , et il reste lucide !
Ceci dit, il faut juste reconnaitre que les conditions irrégulières sont le propre de 80% des spots de slalom. Pour avoir un vent régulier , il faut qu'il soit à tendance on shore ... et ça va souvent avec un plan d'eau démonté lorsque le vent forcit. Du coup, si on veut faire du slalom et pas du saute mouton, on se retrouve souvent avec des vents perturbés .... où le foil est assez magique.
Jusqu'à présent, les règles de course en PWA supposaient que dès qu'il y avait une molle lors d'une manche, ou un wind shift, on devait re-courrir la manche. On a vécu ça à Marignane lors de la PWA française ou certaines manches ont dû être relancées x fois au moins avant d'être validées. Pourtant, il y avait du vent et tout le monde naviguait autour. Mais effectivement, il fallait parfois pomper à la relance (dur dur !!
)
Evidemment, le spectacle et la patience des spectateurs en prend un coup
Vu le niveau des participants en PWA, et raison de plus avec l'arrivée du foil, je pense qu'une évolution majeure serait de laisser courir les manches en partant du principe que ces athlètes ont à la fois le niveau technique et le matériel à disposition pour gérer ces aléas. Si ils doivent tirer un bord, personne n'en mourra. Après tout, tout le monde est dans le même bateau , ce sera toujours le meilleur qui gagnera (peut être le plus fin tacticien et pas forcément le plus musclé), et si ça peut mettre un peu de suspens et d'ouverture , ça ne fera pas de mal au spectacle. Les derniers jours en sont un bon exemple.
Sinon, on organise des courses avec ventilateur régulé, sur plan d'eau plat, avec température, hygrométrie et salinité contrôlée