Bonjour à tous,
J'ai découvert ce forum et sujet il y a plusieurs mois au cours de mes recherches sur le net concernant le docteur Assor et la gonarthrose en général.
Les témoignages sont très intéressants car divers et bien documentés, j'ai enfin un peu de temps et je me suis donc décidé à écrire.
Pour ma part on m'a diagnostiqué au printemps 2021 de l'arthrose au genou gauche suite à un tournoi de tennis où j'ai dû d'ailleurs abandonner à cause de cette douleur, chose que j'aurais dû faire dès le 2eme tour quasiment car en enchainant les tours j'ai sans doute de manière stupide détruit encore plus de cartilage. Je ne suis donc pas du tout pratiquant de windsurf ou autres, suis plutôt branché sports de raquette (tennis, badminton) et j'aime faire de la randonnée en montagne l'été, choses qui sont désormais (quasi) impossibles aujourd'hui.
J'ai été opéré en 2005 du ligament croisé antérieur du genou gauche suite à une partie de foot, le ménisque interne avait été touché mais le chirurgien ne l'avait pas retiré heureusement.
A partir de 2019, je me suis remis au tennis que j'avais délaissé pour le badminton, à raison d'au moins 2 fois par semaine, d'autant plus que la période covid se prête mieux au sport extérieur.
C'est à partir de ce moment là que je constate au bout d'un moment qu'après mes matches, je ressens une raideur et parfois une douleur à mon genou gauche, j'y prête pas plus attention que ça au début. Je continue donc, parfois je glace en rentrant du tennis, parfois ça va, je constate que faire du vélo les lendemains me fait le plus grand bien, me "libère de la sensation d'étau" où j'ai la sensation que mon genou se trouve. Je m'inscris donc à ce tournoi où enchaînement quotidien des matchs a été fatal!
Je consulterai mon médecin qui me fera faire une radiographie, il me dira vous avez de l'arthrose peut-être une prothèse plus tard, des antalgiques que je ne prendrai pas ayant déjà un système digestif assez peu résistant.......je boite donc tout l'été 2021, en octobre ça va un peu mieux, je peux faire du vélo tranquillement sur des petits développements même s'il y a gène et douleur.
Début 2022, je me décide à aller consulter des rhumatologues :
Le 1er m'indique au vu de la radio, vous avez pas beaucoup d'arthrose et il me propose une visco-supplementation, vous pourrez refaire du sport. Dans mon esprit, je souhaitais plutôt obtenir des séances de prp car cela me semblait avoir de meilleurs résultats, plus "naturel" et donc plus "safe" même si le côté "régénération cellulaire me laisse dubitatif.
Le 2ème me fait une consultation plus précise, pour le côté positif : m'indique que j'ai une arthrose modérée (estimation à 25% de perte du cartilage), une bonne musculature des cuisses, et pour le moins : que j'ai les jambes arquées (style cow boy en exagérant), m'indique que mon arthrose est fémoro-médiale ou tibiale, due à mon opération du lca et accentuée par la "déformation" des mes jambes, et que mon arthrose survient à relatif jeune âge (ah bon suis jeune finalement

), me propose 3 séances de prp et me dit que tout sera ok ensuite pour refaire du sport. Me dit aussi que s'il fallait poser une prothèse aujourd'hui elle serait uni-compartimentale, mon arthrose se situant sur le côté interne du genou, un moindre mal me dis-je.
Je choisis donc ce rhumato quelques semaines après, qui était en instance de départ à la retraite, me propose cette fois-ci un injection de prp suivie 2 semaines après d'une visco-supplementation (arthrum) en mono-injection, j'accepte. Par contre, j'ai pu par la suite par mon medecin traitant avoir le compte rendu qu'il lui avait adressé, il ne parle plus de prothèse partielle mais totale et on est plus sur 3 prp mais 1 prp et 1 visco....bizarre.
Bref, je pensais donc cet été pouvoir faire un peu de randonnée en montagne et bien non ou alors très douloureusement en tout cas pas des randonnées de 3 ou 4 heures, le tennis c’était donc pas la peine d'y songer de toute façon ne pouvant pas courir sans douleur....Je continuais à faire du velo (ce qui reste à ce jour d'ailleurs le meilleur traitement que j'ai trouvé), à l'automne me sentant pas trop mal, je me décide à reprendre occasionnellement le badminton en double à un niveau en dessous (sans prétention!) du mien donc badminton tranquille pas trop de plaisir aussi malheureusement, un jour j'ai joué 2 heures au lieu d'une pour remplacer une personne absente erreur!!! La douleur est devenue plus vive le lendemain.
Je consulte donc un 3ème rhumato, celui que j'avais choisi étant à la retraite, je lui dis que c'est pas top, que le bad même en double et en mode tranquilo ça va pas trop et je lui cite une petite rando locale montagnarde que peut faire pratiquement tout non sportif pour laquelle j'ai galéré en souffrant pour la descente, je lui dis que je suis sans doute trop exigeant? Me répond non c'est pas normal avec l'arthrose que vous avez et ce que vous avez reçu comme traitement ça devrait être bon vous devriez refaire du sport sans problème, il y a autre chose, me prescrit un irm.
L'irm révèle une gonarthrose femoro-tibiale de grade 4 avec amincissement de la corne postérieure de ce fameux ménisque interne atteint en 2005.
L'irm révèle aussi une instabilité rotulienne et une chondropathie femoro-patellaire que le radiologue n'a pas gradée. Le rhumato me propose alors une infiltration de cortisone, je décline, n'ayant aucune certitude ni la médecine d'ailleurs d'après ce que j'ai lu sur l'effet de la cortisone sur le cartilage, la douleur étant par ailleurs gérable si je ne fais plus de randos, ni sports de raquettes. De plus, il y a toujours un risque si l'injection est mal réalisée.
Voilà, aujourd'hui, j'ai pris en novembre un abonnement dans une salle de sports, la muscu j'apprécie très modérément mais il faut bien se bouger pour en ce qui me concerne mieux dormir, j'en profite pour faire du velo au chaud en salle, ce qui est mon meilleur traitement pour moi et ça libère des endorphines de toute façon

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Au quotidien, je suis moins gêné (ou douloureux) qu'auparavant, même si parfois la douleur survient sans prévenir comme ce jour à la caisse d'un hyper où je n'ai pu empêcher un gros aie de sortir car je m’étais déplacé trop rapidement. Donc je pourrai vivre comme ça d'ailleurs je vis comme ça bien obligé, d'autres souffrent beaucoup plus voir plus pour des personnes handicapées mais enfin ne plus faire ce que l'on aime, jouer en compet ou autres, faire des longs rallyes sur le terrain, se balader en montagne, c'est quand même assez frustrant voire démoralisant parfois mais bon c'est comme ça.
Mon médecin traitant m'a orienté vers un confrère médecin du sport pas un rhumato, qui ferait des séances de prp, il y en d'ailleurs pas mal dans ma région à se mettre à cette activité qui me parait plutôt lucrative, je pense donc faire 3 séances car effectivement cela parait la norme (aie au portefeuille mais quand on aime on compte pas

).
Après suis dubitatif et suis pas le seul, il y autant d'études qui mettent en avant cette technique que d'autres qui disent qu'elle est inefficace
https://www.revuepharma.fr/2020/07/arthrose-quoi-de-neuf-dans-la-douleur/Et puis, deux rhumato m'avaient assuré que ça serait ok pour moi après les injections mais sans se baser sur une irm ce que je peux comprendre vu la priorité pour d'autres pathologies plus graves et urgentes. De plus, enfin c'est pas aussi tranché que ça mais le prp est efficace si grade modéré 1,2 voire 3 peut-être, personnellement avant d'arriver au stade 4 j'avais pas très mal donc j'en aurais pas fait, j'en ressens le besoin maintenant alors que je suis au stade 4 et qu'il semble qu'à ce stade le prp a pas ou peu d'effet....après il n'y a pas de lien direct entre le stade radiologique et la douleur d'après ce que j'ai lu.
Je vous partagerai si cela vous intéresse pas mal de liens qui peuvent être intéressants.
Courage à ceux qui souffrent et profitez bien pour les autres!
Merci.
Pat (ou tap mais pas trop fort).
ps : désolé pour le pavé!!!
