nicowind465(2) a écrit:
Dans le cas présent, Fifi a absolument raison sur le manque de clarté de la PWA. Du moins dans la pratique…
En théorie la limite est de 5 noeuds… la bonne blague…
Lorsque l’on était en aileron, elle était de 7 noeuds…
Concrètement, pour donner l’impression que l’on courre tôt, ils ont mis des valeurs qui ne correspondent à rien et ensuite ils font à l’œil. Le nombre de fois où l’on a entendu « 4-9 knots, not suitable conditions », puis « 6-11 knots, let’s go », et qu’au final on est full en 8,0 et aile medium…
Donc il n’y a aucun complot, mais juste un manque de clarté énorme puisqu’on ne sait pas ce qui est considéré comme suitable ou non.
On aurait une limite claire et réaliste (8 noeuds pas exemple) pour courir, ça aiderait à cibler le développement. Au final, on se retrouve dans une situation où les coureurs doivent faire des paris sur le matos à jauger en début d’année ou à développer avec les marques.
Et quand on dit de faire étalonner les anemo, on nous répond que de toute façon 2 anemo ne donnent pas le même vent … à partir de là, la communication est difficile
Mais en tous cas, ça ne nous empêche pas de courir, c’est surtout ridicule et un peu chiant de ne pas savoir ce qui est la limite ou non
Sans vouloir dire de bêtises, la force du vent seule ne permet parfois pas de savoir si c’est navigable ou non, en fonction du courant, du clapot, de la pression atmosphérique… 10 noeuds de Mistral « poussent » plus que 10 noeuds à Silvaplana… la limite de taille maxi en matos peu aider, même si cela n’est pas idéal…
Les commentaires de Mortefon sont très intéressants, sur la réalité des conditions cette année en PWA et notamment au Japon, avec ces bords très courts et les sorties de jibe parfois déventées. Il est clair sur les images (Vonk, entre autres) que les planches de slalom étaient plus rapides, mais se faisaient dépasser, faute de relance dans la dévente en sortie de jibe.
L’Americas Cup ou même Sail GP ne sont pas du tout représentatifs de la régate à la voile standard (quoique…) mais suffisamment spectaculaires pour attirer du monde. Et les voileux s’y reconnaissent, puisque la tactique, prépondérante en voile, répond aux mêmes règles.
Le foil est un excellent support olympique, puisqu’il va se caler sur les conditions « suitable » des régates en voile olympique (6-30 noeuds, au dessus, on plie) avec des parcours tactiques (upwind).
Il peut également être un super support quand les conditions sont light (-20 noeuds) et garantir de l’action sur les grands rassemblements populaires comme Sylt ou pour des super images (défi wind à Nouméa ou en Corse).
En revanche, pour l’essence du funboard, du vent fort et des vagues, le foil va être trop radical pour représenter une pratique sportive populaire et donc perdre logiquement le soutien du milieu, des pratiquants et de l’industrie.
La règle proposée me semble cohérente avec cette limite de fait entre deux pratiques complémentaires, comme l’ont été le slalom et la course racing, le slalom et la formula, les vagues et le freestyle…