misterguil a écrit:
... avec une PWA IWT en 23 étapes aux 4 coins du monde, le windsurf ne va pas être crédible bien longtemps sur le côté écolo.
Une empreinte carbone, cela se gère. Un avion en émet beaucoup, des mangroves en absorbent beaucoup. On sait exactement combien de CO2 est émis pour transporter un concurrent d'un point A à un point B, puisque c'est en général écrit sur son billet d'avion. On sait combien de tonnes de CO2 un arbre de mangrove absorbe en moyenne au cours de son existence. Donc, on sait organiser des concerts et tous types d'évènements, y compris des étapes de PWA, dont l'empreinte carbone est positive pour le climat, en plantant bien plus de mangroves qu'il ne serait nécessaire de le faire pour que l'évènement soit simplement neutre en émission de CO2. Les dernières étapes PWA de Marignane et du Cap Vert ont permis d'absorber 10 fois plus de CO2 qu'elles n'ont contribué à en créer (et en incluant tout, pas seulement le transport en avion). De plus, on protège les côtes et les populations qui vivent à proximité de l'érosion côtière, et on permet à ces dernières de gagner de l'argent en plantant les mangroves.
Donc il n'y a aucun problème vis à vis de l'image écolo du windsurf, qui est d'ailleurs cité comme un des sports les moins polluants.
Pour en revenir aux difficultés à vivre de son sport: le ski n'a pas encore été cité. Très médiatisé, discipline phare des J.O. d'hiver, toute une industrie (pas que le matos: les stations de ski et des régions entières bâties sur ce sport), des coureurs aidés par des Fédérations puissantes; et pourtant, on a tous lu dans l'Equipe des histoires de champions de ski ayant vécu de grosses galères financières.
Il y a somme toute très peu de sports qui permettent à plusieurs milliers de professionnels à travers le monde d'en vivre bien ou correctement: le foot, le basket, le baseball, le hockey sur glace, le rugby, le cricket ... j'en oublie peut-être un ou deux. Pour les autres, y compris le tennis et le ski, on tombe à cent ou deux cents, voire quelques dizaines. Vu la "notoriété" de notre sport, il ne faut pas s'étonner que nos champions galèrent. Ce qui ne veut pas dire que la PWA ne pourrait pas faire beaucoup mieux en allant décrocher quelques gros sponsors extra sportifs, comme dans les années 80.