glissattitude a écrit:
(...)
Pour être encore plus précis, je dirai subjectivement (je n'ai rien mesuré, mais c'est assez évident lorsque l'on est dessus) qu'avec les ailes préconisées pour une plage de vent donnée
- il faut pus de vitesse qu'avec une aile traditionnelle pour accrocher le vol (il faut être plus actif)
- une fois en vol, l'aile tolère des vitesses plus faibles avant de décrocher et de re-poser (d'où le passage dans les molles et la facilité au jibe)
Merci pour avoir pris le temps de venir ici compléter ton texte

J'avoue que ça reste un brin nébuleux pour moi, en première approche on pourrait penser que la vitesse où ça porte assez pour commencer à voler n'est pas très différente de la vitesse où ça ne porte plus assez pour maintenir le vol.
Ensuite il y a une dynamique de prise de vol et de maintient de vol qui n'est pas strictement la même.
Je n'ai pas essayé des masses d'ailes, mais pour avoir comparé les produits Horue et SB parfois sur le même mat/fuselage je retrouvais la même tendance au décollage et au posé (même si les chiffres au décollage sont bien plus durs à mesurer/estimer ; la perte de vol elle se mesure très bien sur lac / conditions très stables).
glissattitude a écrit:
Je précise que pour l'instant, je garde le proto à Marseille pour finir mes tests, donc si certains veulent l'essayer, n'hésitez pas à me contacter (ne trainez pas trop quand même)
Si vous êtes très sage, il m'est même possible de vous faire tester à la fois l'Infinite et le AEON ... si c'est pas du service, ça, hahahaha

C'est un super service, c'est sur. Ici il faut acheter pour tester...
Ricoune a écrit:
(...)
Toujours chez Taaroa, oui la 1050cm² avait + de portance, mais il fallait de l’énergie au décollage pour contrer la trainée. Donc à part dans les conditions lacustres, elle ne sortait plus beaucoup. Si ce type d'ailes, à la mode en 2018-2019 a quasiment disparu des catalogues, c'est bien que les tailles plus petites et plus modernes font le boulot.
Elles le font à une vitesse de déplacement + rapide, mais le résultat est le même.
Pas forcément à l'identique, la pratique a aussi beaucoup évoluée sur ces années et le cahier des charges aussi.
avec une spécialisation course des beaux produits, le cas lacustre et/ou pas de airjibes systématique peut imposer une relance à chaque bord. En course c'est moins vrai, une fois en vol (sauf chute éliminatoire de toute façon) on tire partie de la glisse. Le critère mise en vol est bien moins important je pense.
La glisse, elle vient aussi beaucoup du flotteur. Le matos de wing est en train de le découvrir, curieux de voir si les shapes compacts de windfoil vont aussi faire ce bout de chemin. J'ai toujours défendu les perf pétole de mon proto 240*82 cm notamment pour cet aspect des choses, mais c'est un autre sujet.