Bon allez tiens j'en ai une autre.
C'est pas une galère de matos mais c'était bien emmerdant, si je puis dire...
Tarifa Nieme trip plage de bolonia.
Un bon levante souffle sur tout le detroit de gibraltar et nous naviguons mon frère et moi depuis déja un petit moment. Des allers et retours à 500 m de la plage, qui finissent par être un peu monotones.
Et puis comme ça pour casser la routine on décide de se faire la traversée pour voir...
Au bout de 30 mn on se retrouve dans des eaux tumultueuses très difficiles à gérer, avec des vagues deferlantes probablement dues à la convergence du flux de l'Atlantique avec celui de la Méditerrannée.
C'est alors que bizarrement à ce moment là je sens comme une nette envie de ....faire popo.
Le genre d'envie qui au milieu de nowhere avec des deferlantes et une combarre devient vite difficile à satisfaire. Ça s'appelle le syndrome mongolfier : en cas de fort stress il faut larguer du lest pour prendre un peu de hauteur sur les obstacles à franchir!!!
Ne parvenant plus à gérer mon matos, je finis par tomber... comme une bouse. Et je décide donc de m'atteler à la lourde tâche...
Le suite tient plus du roman rocambolesque à la Bigard que de la prose délicate de Proust. Moins à l'aise que Jean Marie je vous épargne donc les détails de cette très sombre histoire.
Sachez juste, si vous êtes arrivés jusque là, que vous prefereriez que Archimède vous oublie un peu avec sa poussée histoire de laisser le fruit de la votre couler bien au fond!!!
Enfin bon donc, chose faite, je dois suivre les indications de mon frangin pour nager et retouver mon matos qui avait disparu, caché par la houle.
Le waterstart dans cette mer très formée deviens un vrai cauchemar, je finis pas penser vraiment que je ne pourrai pas repartir et me dis que j'aurais du prendre un passeport, ça m'aurait au moins fait du papier...
Puis, sur un malentendu je me relève et nous repartons finalement vers Tarifa.
En touchant terre je me suis juré de ne jamais plus tenter d'aller emmerder les marocains!
