Vincent a écrit:
Avec la méthode BGSP 2000, on relativise largement l'impact de la trainée du bonhomme.
Un guignol en short avec une voile de vague sur un speed sail dépasse les 100 km/h avec une traînée comparable au véliplanchiste. C'est la traînée dans l'eau de problème majeur, non ?

Tu sais pourquoi le speedsaileur utilise une voile de vague au lieu d'une voile de slalom? pas seulement à cause des gamelles dévastatrices! Simplement parceque une voile de slalom est faite pour recevoir le vent apparent à 45° vers l'avant (angle entre le bord d'attaque et le bord de fuite) alors qu'un speed sail va beaucoup plus vite que le vent et a besoin d'un angle bord d'attaque/bord de fuite beaucoup plus faible. La voile de vague a un rendement beaucoup plus mauvais qu'une voile de slalom en utilisation classique mais dans le cas du speedsail, elle est un peu moins mauvaise. L'idéal étant d'avoir une voile très plate avec un profil bien bloqué (genre coupe America ou Vesta ou greenmachin)
Ceci dit, je retiens ton excellente idée! Il suffit de se rencarder sur les records de vitesse des différentes categories pour connaitre la part relative de chaque contributeur.
le record de vitesse à la voile terrestre est à 110kn...

le record de vitesse à voile sur eau (Vesta2) est à 65kn

Ce que l'on peut en déduire? En admettant que les ailes de Vesta et greenmachin sont de rendement proches, c'est que les frottements dûs à l'eau (dont portance dynamique) sont environ 2 x plus important que les frottement aero dûs à la voile et la structure du navire
F hydro = F aero (110² - 65²) / 65² = 1.9 F aero
Dommage que l'on ait pas les chiffres précis de vitesse atteignables en speedsails (sur sable ou sur glace) pour faire les memes calculs.