Yann FRA-5 a écrit:
la compétition ne doit en aucun cas être une extension de la pratique libre ou grand publique ou inversement. C'est comme cela dans tout les sports, des sports le plus basique (en terme de matériel) ( La simplicité du Footing par ex' ) au sport les plus complexes techniquement ( Le Windsurf )
les compètes de tennis, de foot, de ping pong... se déroulent sur les mêmes terrains (ou tables) que pour la pratique loisir.
les formats actuels, slalom ( tirer la bourre avec les autres)ou les vagues (faire le con dans les vagues) reflètent assez bien la pratique loisir et le matos développé en compète doit pouvoir faire envie au pékin moyen.
J'ai un doute pour le freestyle et le nombre de planches vendues à des non compétiteurs.
Ca a eut été pire, avec le super X, qui ne correspondait à aucune pratique "loisir" (se tirer la bourre, planter un spock en plein bord, jumper un boudin et ne faire que des duck jibes...)et, dans une moindre mesure, la formula au-delà de 15-20 noeuds.
Yann FRA-5 a écrit:
La grand évolution depuis le début des années 2000 a été amené par le support Formula .... qui a démarré en course racing vers la fin des années 90 ( proto course Racing made By Copello sous les jambes de l'Albatros Fabien Pendle à cul large AFF Gruissan 99 / 2000 ? )
C'est Wollenveider qui shapait pour Pendle à l'époque, c'est AHD/ Belbeoc'h qui a lancé la modes des planches "larges" avec des 70 et Seatrend a lancé les planches larges + cul carré + bavette (aileron et straps TRES reculés) en 98.
Le format formula a fait développer des planches avec une plage d'utilisation énorme, qui se tiennent très loin. Les avancées ont été utilisées dans les planches de slalom petit temps, puis progressivement sur les planches médium et en partie sur les planches de baston.
Sans compétition, il n'y aurait jamais eu ces développements.
La nouveauté depuis 2005, c'est également l'arrêt des protos en pwa. Ce qui a eu un impact sur le développement du matos et sur la préparation des coureurs.
François a raison sur le côté "manque d'entrainement des pros" dans les années 85-92. Les mecs avaient 4 ou 5 compètes par an et du matos qui changeait d'une épreuve à l'autre. Naish était imbattable.
Puis il y a eu la période 92-2000, avec du développement à outrance, Bjorn et Anders avec une trentaine de planches de slalom par an et une quinzaine sur chaque compète, des jeux de voile avec 0.3 d'écart... en 95 ou 96, il y a eu une "limite" à 5 planches pour le slalom par étape, sachant que le slalom ne se courrait qu'au dessus de 20 noeuds...
Les mecs passaient 4 ou 5 mois par an à Maui ou aux Canaries pour s'entraîner, puis 15 à 20 étapes par an.
Comme en ATP, certains faisaient des "pauses" pendant l'année, pour se remettre à niveau côté matos et restaient à Maui pour développer des voiles ou des planches. Les meilleurs avaient même des "caddies", des mecs qui leur amenaient la matos la taille en dessous ou au dessus sur la ligne à départ, pour le donner au champion en cas de changement dans la force du vent. Buzianis avait embauché un coach physique perso, également coach de pros à ski. Idem pour tous les meilleurs. Jusqu'en 96, les meilleurs étaient devant dans les 2 disciplines, race et vagues. Seule classement combiné était important. Buzianis et Maynard ont été les premiers a assumé les fait d'être "seulement" des spécialistes du slalom.
Cela fait quelques années que les meilleurs refont de la préparation physique et s'entraînent tout l'hiver, en se déplaçant sur les spots qui vont bien.