FiFi, ce que je disais c'est qu'un ingénieur en mécanique des fluides et un champion du monde qui testent de façon empirique les shapes sur l'eau doivent avoir une assez bonne idée si la forme des décrochements est pénalisante ou pas, parce que "le flux est perpendiculaire aux créneaux"; malgré le grand respect que j'ai pour toi (ce n'est pas un sarcasme), je leur fais davantage confiance.
FiFi a écrit:
ThierryP a écrit:
Tout est toujours affaire de compromis, et pour les iQFoil, le compromis trouvé au niveau des décrochements permet un envol suffisamment tôt (moins de 7 noeuds) pour avoir convaincu les 19 champions qui les ont testés lors des Sea Trials à Lake Garda en vue des J.O. 2024, ainsi que leurs entraîneurs.
Je ne doute pas que le matos de course soit performant en usage course, pour un gabarit course, sur des angles course, avec des surfaces courses.
Ton propos est assez réducteur; tu conviendras qu'il n'y a pas qu'en course qu'il est utile et agréable de pouvoir caper le plus haut possible et partir au grand largue avec un sentiment de contrôle total, ou de disposer de davantage de temps et de stabilité au jibe ou au virement de bord; cela intéresse tous les foilers.
Pour ceux qui ne rangent pas l'univers dans des boîtes ("il faut être un coureur pour utiliser une planche de race"), les flotteurs de course (larges, avec gros décrochements) peuvent parfaitement être utilisés avec bonheur et une plus grande sécurité par bien d'autres foilers que des coureurs. Dans ses comptes-rendus au sujet de la SB FOIL 177, Poulou dit exactement cela:
Poulou a écrit:
La RS Flight 7.8 est toujours parfaite sur cette board [la Foil 177], qui n'est pas que réservée à une élite ou à de la compétition.