gigi66 a écrit:
Ça se précise malheureusement, on parle de 4 semaines mini...
Et tu te foutais de moi quand je disais au moment du déconfinement qu'une deuxième vague était une certitude!
Tant qu'on ne rendra pas obligatoire le port du masque dès qu'on sort de chez soi, et qu'on ne limitera pas les réunions à un nombre très bas (à Singapour, c'était 5 personnes, mais comme ils ont très bien géré et qu'il n'y a presque plus de cas, on vient de passer à 10), ça va continuer à se propager jusqu'à ce qu'un vaccin efficace ait été trouvé, distribué et injecté auprès de 70% de la population.
Que des gens meurent, ça fait partie de l'existence; mais au XXIème siècle, la mort est devenue inacceptable. La mémoire collective a complètement oublié la grippe de Hong Kong de 1968, qui (rapportée à la population de l'époque) a tué davantage de gens en France que le COVID-19 ne l'a fait jusqu'à présent. A l'époque, on n'avait pas internet, ni les réseaux sociaux, les média n'étaient pas hystériques, et on savait encore que la mort est le corollaire de la vie. Aucune mesure spécifique n'avait été prise.
Le COVID est plus meurtrier que la grippe, on doit donc mettre des mesures en place, mais pour éviter que les conséquences économiques et sociales des mesures prises ne fassent plus de morts que le virus lui-même, il faudrait placer le curseur pour éviter la saturation des services de réanimation, et accepter une certaine mortalité à court terme. C'est la seule politique qui ait un sens, mais peu de gouvernements semblent le comprendre.
Si la France avait pris des mesures peu coûteuses et qui ont prouvé leur efficacité ailleurs, comme le port généralisé du masque, une limite du nombre de personnes présentes lors d'une réunion, ou encore l'utilisation d'applis de traçage, on n'en serait pas là aujourd'hui. C'est quand même beaucoup moins contraignant (et infiniment moins préjudiciable pour l'économie) qu'un confinement généralisé.