Alors on s'y remet !
2 raisons d'avoir du pognon pour un sport pro (puisqu'il s'agit de ça)
1. Le sport est "spectaculaire", avec de l'action, de l'émotion. C'est simple, c'est sponsorisé par RedBull

tous les sports de glisse, la F1 et plein de trucs à con (courses de caisses à savon...). On regarde autant pour la performance que pour la risque de gamelle.
Et là, je ne vois pas de différence entre le foil ou le fin. Il peut y avoir plus de bagarre au jibe en fin (moins dangereux) et des mecs qui s'éclatent en plein bord en foil. Je ne saurais dire objectivement lequel est plus spectaculaire. Le foil permet des images "putes à like" sur des spots comme Nouméa lagon translucide, pas une ride sur l'eau...)
La limite ? Le "toujours plus"... Combien de morts en wingsuit, à force de vouloir faire toujours plus spectaculaire... Et là, le slalom, que ce soit en fin ou en foil, n'est plus spectaculaire. Sauf à y rajouter des vagues. Avantage au fin.
2. Le sport est "populaire" (correspond à une pratique large). On fait le même sport "qu'à la télé". Comme le foot, le tennis...
Et là, comme dit précédemment, on rajoute de la performance ++ à la pratique courante. Dans ce sens-là, le foil se pratique "en général" avec moins de vent, sur eau plate, alors que l'aileron se pratique "en général" avec plus de vent sur un terrain plus agité. Dans ce sens, la limite de changement de support entre 15 et 25 noeuds me paraît raisonnable.
En dessous de 15 noeuds, le foil va plus vite, tout le temps. Compètes garanties pour les sponsors, avec un minimum d'action
Entre 15 et 25 noeuds, c'est kif kif en vitesse de pointe, le foil est plus souvent plus à l'aise en relance en sortie de jibe.
Au-delà de 25 noeuds, l'aileron est suffisamment plus rapide et plus maniable pour compenser une éventuelle perte de vitesse en sortie de jibe. Plus le plan d'eau sera difficile, plus l'écart sera amplifié.