Quelques infos: https://la1ere.francetvinfo.fr/nouvelle ... 67866.html
Ce n'est plus possible! Trois attaques en trois semaines dans l'Anse Vata, à quelques mères du bord, dont une mortelle. Par rapport à la population et au lieu, c'est comme s'il y avait une attaque tous les deux jours dans la Baie des Anges à Nice.
Il faudrait faire comme pour les cerfs, dont la surpopulation cause la destruction des milieux naturels: une prime payée à quiconque apporte une partie de la bête (pour les cerfs, c'est la mâchoire inférieure). Les plages n'avaient été rouvertes que jeudi!
Même si c'est loin d'être le plus important, on peut se demander si l'épreuve de PWA et le Défi Wind vont être maintenus. Lors de la précédente crise requin, l'association qui organise ces épreuves (l'ANG) avait annulé la totalité des courses (y compris la PWA) pendant une année entière.

Au delà des petites disputes de forum, juste dire à nos amis de NC que l'on pense bien à vous dans ses moments pas évident.

J'espère que la solution qui sera apportée sera respectueuse de l'environnement et permettra de retrouver la sérénité pour les baigneurs et planchistes

Bon courage

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FMX 98 118 138 + 178LR foil
S2M 5.7 6.3 6.9 7.5 8.4

punaise ça craint, vivre en NC et ne peut plus pouvoir aller à l'eau sans crainte, au moins à la Réunion il y a des plages protégées par la barrière de corail

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Flotteurs Tabou Vintage Pocket 69l, Exocet RS2 91l
Voiles MauiSails TR6 6.6, X.O shark 5.7, Simmer BlackTip 4.7, Simmer Icon 4.2, Naish Wave de 3.4
Spots de la presqu'île de Giens, Hyères

Là en fait, avec ou sans crainte, on ne peut plus aller à l'eau DU TOUT. Récapitulons:
- 1ère attaque sur nageuse qui perd un bras et une jambe: plages fermées pour 5 jours
- réouverture pendant 2 jours
- 2ème attaque sur SUP-foileur qui s'en sort indemne par miracle (et grâce à sa présence d'esprit): plages fermées pour 11 jours
- réouverture pendant 4 jours
- 3ème attaque sur un nageur australien, mortelle celle fois: plages fermées jusqu'à nouvel ordre

Si les plages sont fermées cette fois-ci pour 6 jours, on aura pu naviguer 6 jours sur un mois.

Merci Antoine.

L'historique parle de lui même. Je rejoins Antoine, j'espère que vous allez pouvoir sortir de cette crise avec une solution qui conviendra à tout le monde.

Bon courage à vous

3 attaques quasiment au même endroit, ça veut dire qu’il se passe quelque chose à cet endroit! Pourquoi fermer tout le littoral ? Cette société où des qu’il y a un problème on interdit, on enferme devient insupportable! T’as même plus le droit à aucune activité nautique! Désolé mais entre la vulnérabilité d’un baigneur qui nageouille et un windsurfer sur sa planche de 150 litres qui déboule à 25 noeuds il y a un monde! Et ceux qui pratiquent le cata de sport ou la pirogue (va’a) j’en parle même pas. Mais non, on interdit même de naviguer à l’autre bout de la presqu’île, on envoie les flics faire dégager jusqu’aux tranquilles pêcheurs à la gaule qui ont le malheur de mouiller un orteil sur une pointe de cailloux, ou des familles qui jouent au beach-volley si!si! véridique !!! Bref le grand délire du confinement revient au galop, avec son lot de brimades aussi destructrices societalement qu’inefficaces! Si je dois quitter mon petit ex paradis un jour ça sera pas à cause des requins, mais bien des gros nazes qui sont grassement payés à nous faire de plus en plus chier!

Du coup on est obligé d’aller chercher des spots un peu improbables, dans les rares endroits où le littoral est accessible (à part à Nouméa quasiment tous les accès au littoral sont privés avec des portails cadenassés), déjà faut faire un peu de route et ici avec un taux d’accidents mortels record tu risques bien plus ta vie au volant qu’avec les requins, et tu te retrouves un peu tout seul sur un spot que tu connais pas, en te disant que si personne ne navigue là d’habitude... Tellement plus risqué que dans notre baie à Nouméa où lors de la grosse campagne de prélèvements il y a 2 ans aucun requin n’a été attrapé en 1 semaine, alors que dans le même temps plus d’une centaine dont 20 très gros spécimens étaient pêchés sur le site de la dernière attaque! Ça confirmait les études des déplacements des requins balisés qui montraient qu’ils ne venaient dans notre baie que la nuit. A croire que les études ça sert à rien

https://eps.ac-noumea.nc/IMG/pdf/presen ... _min-1.pdf

On apprend qu'avec 21 requins marqués et suivis par 41 hydrophones, 362'452 passages ont été détectés dans le réseau sur une période de 24 mois, ce qui revient à 496 détections par jour en moyenne avec un échantillon forcément limité de 21 requins marqués.

Comme on ne connaît pas la taille du cheptel, on peut supposer que ça grouille littéralement de squales et qu'il est impossible de tous les marquer et tous les suivre. Pour compliquer le tableau, impossible d'établir un modèle prédictif car une partie de ces 21 requins a des habitudes et des horaires divergents selon les lieux de fréquentation.

Au moment de la 3ème attaque, la caméra de vidéosurveillance dénombre ±15 baigneurs dans l'eau dans une zone de 50m x 50 m. Le touriste australien n'a pas eu de chance : il était au "mauvais" endroit au "mauvais" moment. Cela aurait très bien pu affecter les 3 personnes qui sautaient de la plateforme juste à 10 m de l'attaque ou le nageur à droite à 20 m de l'attaque.

Comme a fait justement remarquer un chercheur, le danger est présent à tout moment, tout le temps, et n'importe où. Il est particulièrement élevé dans les zones de forte fréquentation/affluence comme l'Anse Vata durant le week-end. Au plus le nombre de pratiquants d'activités nautiques augmente, au plus la probabilité d'une interaction entre un humain et un requin augmente elle aussi.

Si l'ensemble du cheptel de requins était marqué, il est fort probable que la baignade ne devienne plus possible sans avoir des alarmes qui retentissent toutes les minutes ou heures à chaque détection de requin qui passe à proximité d'un des 41 hydrophones du réseau. Rien ne garanti qu'un nouvel individu non marqué puisse passer à travers le réseau sans être détecté.

La leçon a tirer des 3 récentes attaques : il est illusoire de croire que des requins visitent des zones à heures fixes, avec des horaires réglés comme des coucous suisses. Ce sont des chasseurs opportunistes et ils peuvent attaquer une proie potentielle à tout moment. Un modèle prédictif ou statistique est impossible à établir en l'état. Voilà la triste réalité dure à avaler pour tous les pratiquants nautiques.

https://www.province-sud.nc/element-the ... an-daction

On apprend que :

"Surveillance des zones balnéaires et signalisation du "risque requin" (VdN) ;

- Surveillance préventive des zones nautiques règlementées de Nouméa avec drone (Baie des Citrons, Anse-Vata et Magenta) et du Centre des Activités Nautiques ;
Environ 4h/semaine soit 180h d'ETP de juilllet 2019 à décembre 2020 ;
Arrêté du dispositif en 2021 faute d'observation de requin ; engagement du drone pour les levées de doute en cas de signalement, ou si besoin ;
- Surveillance de la baignade quotidiennement à la plage de la Baie des Citrons (7j/7 de 10 à 17h) et partiellement à la plage du Château Royal (WE + vacances);
- Développer un réseau citoyen de sentinelles (en cours, augmentation du nombres d’échanges/appels sur problématiques liées au risque requin) ;
- Mise en place de panneaux de prévention/information pour la baignade et les bons comportements installés sur la plupart des plages et mises à l'eau de Nouméa (40 sites, avec partenariat VdN-PS)"

Visiblement, ces mesures ne suffisent pas à garantir la sécurité des usagers des plages lors d'activités de baignade ou de foil surfing.

Parfaitement d'accord avec cela.
L'énoncé du problème est simple: on a une surpopulation de tigres et de bouledogues qui viennent maintenant attaquer les humains sur leurs lieux de baignade à quelques mètres de la plage, et les mesures de protection "classiques" (filets anti-requins, surveillance par drones, etc.) ne fonctionnent pas. La Présidente de la Province Sud, interrogée à ce sujet au JT local, rappelait qu'avant 2013 il y avait des boutiques pour touristes qui leur vendaient des dents de requins, ce qui encourageait les pêcheurs à les sortir de l'eau, contribuant à une certaine régulation du nombre de squales. Elle disait qu'il faudrait encourager à nouveau ce commerce; puisse-t-elle être entendue! A la journaliste qui lui faisait observer que certains s'élèvent contre les prélèvements de requins, elle a répondu: "entre l'humain et le requin, je choisis l'humain".
Ce n'est pas compliqué: en Calédonie, les bouledogues et les tigres ont pour seul prédateur l'homme; sans cette prédation, avec des portées jusqu'à 10 petits par an pour les bouledogues, et 30 par an pour les tigres, leur nombre ne peut qu'augmenter jusqu'à ce qu'ils aient dévoré tout ce qui constitue une proie assez grosse pour leur sustenance (on voit de moins en moins de lamantins en navigant, il n'y en aura bientôt plus un seul), et le nombre d'attaques va continuer à augmenter. Une prime à l'abattage des tigres et des bouledogues (et seulement de ces espèces), comme la prime à l'abattage des cerfs qui détruisent la nature, ferait totalement sens.

Dans le cas du foil c'est le foil qui a été attaqué, pas le rider, quand celui-ci est remonté sur sa planche le requin est repassé, a donné un coup de museau sur la planche (une action assez fréquente, c'est arrivé 2 fois à mon fils à l'ile des pins avec des requins gris de récif, un peu comme s'il testait la matière pour voir ce que c'est) puis il a disparu. Certes le mec aurait pu être blessé dans l'histoire mais ça aurait plutôt été un dommage collatéral. Dans les 2 cas d'attaque au bord sur les nageurs c'est bien l'humain qui était la proie, ça change tout on est plus du tout sur de l'accident mais bien sur de la prédation, avec acharnement sur la victime.
Pour revenir aux histoires de l'incidence de fréquentation humaine, c'est vrai qu'elle a beaucoup augmenté en ce qui concerne les baigneurs mais pas du tout pour les sports de glisse, j'ai des souvenirs du spot du méridien (là où viennent d'avoir lieu les 2 attaques de baigneurs) au début des années 2000 blindé de kites avec les mecs qui perdaient les planches, trainaient dans l'eau derrière leur aile parfois en galère pendant des plombes et RAS. Aujourd'hui y'a plus grand monde par là, les kites naviguent sur les platiers dans 50cm d'eau pour limiter les risques, les plus vulnérables en glisse restent les surfers mais le récif est à 20km au large, pas les mêmes bestioles, et surtout les supfoil et les wings qui vont assez lentement et sont peu protégés avec des planches très petites. En windsurf la seule attaque, mortelle hélas, et supposée puisqu'on a jamais retrouvé le malheureux seulement son harnais déchiqueté, c'était suite à une chute brutale du vent, il était en galère en watersart pendant un long moment... a-t'il été attaqué alors qu'il pédalait pour essayer de repartir, a-t'il fait un malaise par épuisement puis croqué ensuite, impossible de le savoir... Perso ma règle pour limiter les risques au maximum c'est de ne jamais trainer dans l'eau, c'est pas la garantie 100% mais pour avoir observé le comportement des poissons prédateurs c'est rarissime qu'ils attaquent direct, il y a toujours une phase d'observation. Les seules fois où j'ai la trouille c'est effectivement quand le vent tombe et que je plane plus pendant longtemps, surtout quand je suis sur ma petite planche de vagues. Je me suis retrouvé il y a 2 ans en pleine crise requin dans une molle à flotter entre 2 eaux avec un gros tigre qui s'est dérouté pour venir me voir, je l'ai eu juste sous la planche pendant quelques secondes et là j'étais vraiment à sa merci... et il est reparti tranquille... à la première risée j'ai sorti le pumping de ma vie, le jibe de ma vie et je suis renté direct au bord!
Tout ça pour dire que c'est complètement naze d'interdire les activités nautiques (sauf sur le site des attaques et donc des prélèvements à venir), faudrait plutôt faire de la prévention sur les attitudes à éviter et à privilégier, et sécuriser l'Anse Vata où visiblement y'a un vrai problème

Pour ceux qui ont FB, je comprends que le projet de réaménagement du littoral n'est pas non plus étranger à la turbidité de l'eau, impact qui a même été envisagé ds le cadre d'un rapport. Sur que ça n'arrange pas les affaires

https://www.facebook.com/photo/?fbid=10229118064247345&set=a.1147043567382

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Prévention et consignes de vigilance :
https://www.province-sud.nc/element-the ... ge-content

Quelles sont tes propositions pour améliorer la vigilance ou la sécurité dans l'immédiat ?

Voilà comment le profil du requin tueur a été déterminé suite aux investigations médico-légales pratiquées sur la victime décédée :

https://la1ere.francetvinfo.fr/nouvelle ... 68450.html

Au plus la taille de l'animal est grande, au plus la pression exercée par la mâchoire est élevé. Dans cette vidéo, un tigre mord avec une pression de 550 psi, soit presque 39 kg/cm2 : https://www.youtube.com/watch?v=m7vgGxfFWWU . La mâchoire d'un tigre de 3-4 m de long fait une taille de 45 cm de haut x 50 cm de large avec un poids moyen de l'animal de 500 kg. On comprend donc que les morsures de requins de grande taille font de gros dégâts.

Dans l'idéal, il faudrait donc rechercher un tigre de 4 m et pratiquer une analyse de sa dentition et du contenu de son estomac pour être certain d'avoir bien identifié le coupable.

Comment identifier et prélever le coupable sans se tromper ? L'abattage systématique aveugle avec une prime au scalp ne répond pas à ce cahier des charges précis.

Il n'y a pas UN coupable; il y en a PLUSIEURS. Celui qui a attaqué la nageuse qui a dû être amputée d'un bras et d'une jambe était un bouledogue, alors que celui qui a tué le touriste australien était un tigre.