Haleakala75 a écrit:
Vincent a écrit:
Les AB+, devenues Mistral, étaient des purs shapes de course, sans concession.
La 54 et la 58 étaient les répliques exact des planches de Bringdal, et à peine plus épaisses (+1 cm au max) que celles de R. Teriitehau qui faisait appel au même shaper (M. Ubaldi). Les deux les utilisaient en PWA depuis une ou deux saisons.
Les 54 et 58 oui je te l'accorde, au dessus c'était moins vrai et les "Lockwood" sorties ensuite sont trés faciles, j'ai la 84 qui s’emmène plus loin à mon niveau que des 75 de PWA
Vincent a écrit:
Pour les Exo, je ne sais pas, mais j'ai un doute sur la mise au point, puisqu'à l'époque, il n'y avait plus de slalom en PWA.
J'ai juste eu Warp 62 / SL 66 / SL 78 et dans une moindre mesure TB² 58, beaucoup plus facile quand cela bouge qu'une Slam pure perf.
Vincent a écrit:
Il n'y avait plus de flotteurs de slalom dans les grandes marques. SB, championne du monde de la gamme pléthorique, à réintroduit des shapes de slalom en 2004 avec la Sonic 100.
A l'époque SB voulait nous faire croire qu'on ferait tous du slalom sur une planche unique de 8 à 35 noeuds, de 9.0 à 5.0 Et le nom de cette porte avec des concaves monstrueux ne me revient pas. Ce n'est pas grave...
La porte n'était ni une Sonic ni une Isonic, mais une HyperSonic ( 96 / 105 / 111 )
La Sonic 100 étaient une board versatile ( une CA

), elle à même donné lieu aux versions Freerace S-Type 96 et 104, qui ont été plébiscitées par leurs proprios ( 104 pour moi )
Hypersonic ! Merci pour le rappel ! Quelle arnaque ! Même si ça marchait pas trop mal sur le plat en ligne droite, comme une mini formula.
Le grand n’importe quoi de l’époque en terme de flotteurs, jamais confrontés à la compétition de haut niveau ne fait vraiment pas rêver
Et j’ai bien peur qu’on y retourne en courant.
Les slaloms de série sont limitées en perf par deux aspects :
-la construction plus ou moins foireuse selon les usines( d’où le bricolage de redressage mentionné par Nicopen)
- la non adaptation à tous les gabarits. On se retrouve avec des gammes développées pour des gabarits de 80/100kg soit 63/72 et 85 de large. Parfois, certaines marques dédoublent leurs gammes (SB, Patrik, FMX…) ce qui posent 3 problèmes: est-ce que les tailles “enfants” sont aussi bien développées que la gamme 3adulte", comment les importateurs peuvent gérer le stockage de gammes aussi large et, enfin, que choisir quand on est pile entre les deux gammes “gros” et “maigres” ?
Le seul avantage, ça a été de pousser les fabricants à proposer des flotteurs performants ET polyvalents.
Le problème ne se pose pas avec les voiles, même si la réduction du nombre de tailles à du forcer certains choix.
En 2000, à l’époque des premiers défis wind, Gaastra proposait 5.5/5.9/6.3/6.6/7.0/7.4 et 7.8, soit 7 tailles
Et les pros les utilisaient toutes !
Autour de 2008, NP proposait 5.4/5.8/6.2/6.7/7.2/7.8, soit une surface de moins
Puis on est passé à 5.5/6.3/7.0/7.8, encore une de moins
Aujourd’hui, sur la meme plage de vent, on est à 5.6/6.5/7.4 chez NP, 5.8/6.8/7.8 chez Duotone et 5.5/6,5/7.5 chez Severne, soit 3 tailles là où on en avait 7 il y a 20 ans.
Et les voiles d’il y a 20 ans étaient déjà très performantes dans cette plage de vent (15 noeuds et plus).
On aurait donc gagné en perfs et en polyvalence.
Sauf que sans compète pour prouver que le "trou" entre 5.5 et 6.5 ou entre 6.5 et 7.5 est gérable, le client peut douter (entendu sur la plage, et pas de la part de mauvais) et préfère reporter / annuler le renouvellement du matos.
C’est de l’intérêt des marques de diminuer les nombres de produits (moins de développement, moins de stocks et choix plus facile pour le client). Le défi est de garder et de prouver (par la compète) la performance pour tous, quelaue soit le gabarit.